lundi 20 mai 2013

Cracolândia goes to rehab

14/05/2013

Cracolândia goes to rehab
 Sao Paulo’s governor recently announced that $1,350 would be invested in detoxification centers in order to treat individually each drug addict of Sao Paulo during six month. This action is part of the new State program against crack addiction, as Brazil has now the second biggest crack epidemic in the world after the US. Indeed, Brazil knows a lot of drug problems getting worse every day, especially in one area called Cracolândia.

Cracolândia, as it was nicknamed by the Brazilian population is an area of Sao Paulo where poor, desperate and homeless crack addicts live. Cracolândia is the home of about 2,000 drug users during the day and closer to 800,000 at night when the city is the busiest. Before the new program started, people could use or buy illicit substances easily in this suburb as, because of the risks of violence, the police was not allowed to control the area for their safety. A study also showed that one in three people usually died after five years of ending up on these streets.

The main problem is that, now that while the rate of crack addicts is shrinking in Cracolândia, it is increasing in other areas of Brazil. The major difficulty about drug problems is to be able to help people to get away from their lethal addiction. Actually, the drug user’s poverty often makes rehabilitation center access impossible for them. They are also isolated and most of them don’t have a family to help them to get through. This is the first time Sao Paulo’s mayor has taken measure to help the population and not only to improve the image of the country. After many criticisms about these operations, the mental health coordinator for Sao Paulo state claimed: "Our aim is not to clear up Cracolândia. Our aim is to treat people."

 Opinion: Brazil has had dug problems for a long time but the formation of a city composed of a hopeless Brazilian population who ruin their lives with deadly substances is unsustainable for a developing country like Brazil. In recent years, the government seemed to be blind about social issues yet, this time they have decided to act in favor of a population in need unable to even ask for help. Even if there is no perfect answer to the scourge of drug, I think a mix of repression and care is necessary to fight against it. Yet I think drug is a problem in other countries like the United States, which has also to deal with it even if it is a developed country.

 Cracolândia en cure de désintoxication

 Le gouverneur de Sao Paulo a récemment annoncé l’investissement de 1,35 million de dollars dans des centres de désintoxication de la ville afin de traiter individuellement chaque personne dépendante au crack ou à la cocaïne pendant six mois. Cette action fait partie d’un nouveau programme lancé par l’Etat contre l’addiction au crack, dont le Brésil détient le triste record derrière les Etats Unis. En effet, le Brésil doit faire face à de nombreux problèmes de drogues qui empirent de jour en jour, en particulier dans la région de « Cracolândia ».

Cracolândia, comme l’a surnommée la population brésilienne, est une banlieue de Sao Paulo où s’entasse toute une population de drogués pauvres, désespérés et sans abri. 2.000 d’entre eux sont recensés pendant la journée. La nuit tombée, ils ont plus de 800.000 à errer dans la ville. Avant le lancement de ce nouveau programme, tout le monde pouvait vendre ou consommer de la drogue en toute impunité dans ce quartier car en raison de l’extrême violence qui y règne, la police n’était pas autorisée à y patrouiller pour des raisons de sécurité. Une étude a également démontrée qu’une personne sur trois ne survivait généralement que 5 ans dans cette ville.

Grâce à ce programme, le taux de toxicomanie a diminué. Cependant, il semblerait qu’il se déplace puisqu’il augmente dans d’autres régions du Brésil. La difficulté majeure à propos des problèmes de drogue est d’aider les personnes intoxiquées à se débarrasser de leur addiction mortelle. En effet la pauvreté de ceux-ci leur rend souvent l’accès aux centres de désintoxications impossible. Ils sont également souvent isolés et la plupart n’ont pas de famille pour les soutenir dans cette épreuve. Toutefois, c’est la première fois que le maire de Sao Paulo marque sa détermination à prendre des mesures sociales, plutôt que d’investir pour améliorer l’image de la ville. Après de nombreuses critiques concernant ces opérations, la coordinatrice de la santé mentale a déclaré : «Notre but n’est pas de nettoyer Cracolândia, il est de soigner ces personnes».

Opinion : Le Brésil a toujours eu des difficultés à enrayer les problèmes de drogues, mais la formation d’une ville entièrement composée d’une population sans ressource et dépendante de ces substances était devenue intolérable pour un pays en développement. Ces dernières années, le gouvernement paraissait fermer les yeux sur les problèmes sociaux, mais a décidé pour la première fois d’agir en faveur d’une population qui a besoin d’aide, sans être en mesure de la demander. Même s’il n’y a pas de solution miracle pour se débarrasser de ce fléau, je pense que le soin offert aux personnes dépendantes est aussi nécessaire que la répression pour lutter efficacement contre sa multiplication. Je pense cependant que ce problème est présent dans de nombreux pays notamment les Etats-Unis ce qui montre que la drogue est un problème que même certains pays développés ne peuvent pas combattre.

                                                                                                                                                Juliette

 Sources : http://riotimesonline.com/brazil-news/rio-daily/sao-paulo-governor-expands-crack-attack/

 http://www.guardian.co.uk/world/2013/may/09/cracolandia-crack-capital-brazil