lundi 13 octobre 2014

When guards become prisoners

When guards become prisoners

Riots in jail have become increasingly common because of the control of criminal organizations.
Monday 12 October 2014, a group of Brazilian prisoners overpowered guards while working and took thirteen of them hostage in Guarapuava prison. Since, they have freed three of them and negotiations are still running to have the remaining hostages released.
"The negotiations are extremely complicated and delicate as state special force police on the scene risk the situation turning more violent if they go in with force" someone reported from Sao Paulo.
Prisoners asked requests, included better food, treatment and the transfer of some inmates out of the prison.
The police thought that prisoners were belonging to a group called "The first Command of the Capital". This criminal organization, which was born out of the prisons in Sao Paulo in the last 20 years, is considered as one of the most dangerous and powerful criminal organization in Brazil.
Indeed, Television images showed prisoners atop a prison roof with knives and beating some of the captive guards.
Prison riots in Brazil often turn extremely violent, such as the riot in Cascaval prison last August, where five people were killed.
                 Marine
Gardiens prisonniers

Les émeutes organisées dans les prisons sont de plus en plus fréquentes, notamment à cause du pouvoir des organisations criminelles sur certains centres de détention.
Lundi 12 octobre 2014, dans la prison de Guarapuava, un groupe de prisonniers a pris en otage plusieurs gardiens. Bien qu’ils en aient libérés trois, les négociations avec les autorités sont toujours en cours pour sauver les autres gardiens.
“Les négociations sont extrêmement complexes et délicates car la situation risque de dégénérer violemment si les forces de polices interviennent par la force” a déclaré un correspondant à Sao Paulo.
Les prisonniers ont présenté plusieurs revendications, comme l’amélioration de la qualité de la nourriture ainsi que des conditions de vies. De plus, ils demandent la libération de plusieurs détenus.
La police pense que les prisonniers appartiendraient à un groupe appelé “La première organisation de la capitale”. Cette organisation criminelle, qui a été créée dans les prisons de Sao Paulo au cours des 20 dernières années, est considérée comme l’une des plus dangereuses et puissantes du Brésil.
En effet, plusieurs images télévisées montrent certains prisonniers placés sur le toit du centre de détention en possession de couteaux et frappant les otages.
Les rebellions dans les prisons sont de plus en plus violentes, comme celle de Cascaval en août dernier qui fit cinq morts.

                                            Marine





samedi 4 octobre 2014

Presidential candidates avoided abortion issues

Presidential candidates avoided abortion issues

On October 3, Jandira dos Santos Cruz, aged 27, and Elisangela Barbosa, aged 32, died after a botched clandestine abortion,. 
These shocking deaths have drawn attention to the huge risks that hundreds of thousands of Brazilian women take to get an abortion.
In Brazil, abortion can only be legally performed if the pregnancy puts the life of the woman in danger, if it's the result of a rape or if the fetus’s brain is not developed.
In response to those deaths, many protests have been staged by women. Placards read: "Somos todas Jandira" or "Somos todas Elisangela" ("We are all Jandira" - "We are all Elisangela"), because every other day, a woman dies in Brazil after a clandestine abortion. 
All three main presidential candidates stayed silent and avoided the issue, when they were asked about it, they all said that they opposed a change in the law.
The tragic story of these women may serve to open a national debate about abortion, but for now, the country's top politicians seem in no hurry to be the ones to start that discussion.

Les candidats à la présidentielle évitent le sujet de l'avortement

Le 3 octobre 2014, deux femmes sont mortes après un avortement clandestin, Jandira dos Santos Cruz, 27 ans et Elisangela Barbosa, 32 ans. 
Ces morts ont attiré l'attention sur les énormes risques que prennent les femmes pour avorter. En effet, au Brésil, les avortements ne sont autorisés, de manière légale, que s'ils représentent un danger pour la femme enceinte, s'ils sont le résultat d'un viol ou si le cerveau du fœtus n'est pas encore développé.
En réaction à ces tristes nouvelles, des femmes ont manifesté, brandissant des pancartes où on pouvait lire: "Somos todas Jandira" et "Somos todas Elisangela" ("Nous sommes toutes Jandira" - "Nous sommes toutes Elisangela"), car tous les deux jours, une femme meurt au Brésil après un avortement clandestin.
Tous les principaux candidats à la présidentielle sont restés de marbre et ont évité le sujet, et lorsqu'ils ont été interrogé, ils ont tous déclaré qu'ils ne feraient aucun changement dans la loi.
L’histoire tragique de ces femmes pourra peut-être servir à ouvrir un débat national sur l'avortement, mais, apparemment, les politiciens du pays ne semblent pas pressés de commencer cette discussion.


Inès