lundi 30 novembre 2015

Olympic security under scrutiny

Augusto Nardes -a government auditor- said that police and military have to be better organized to control the 17,000 kilometer-long borders of the country and the various cities where the Olympic Games will take place.
At a news conference on security issues following the deadly Paris attacks he said "We are aware that we have seven months to correct the problem".
Andrei Rodrigues who manages Brazil's security for special events- thinks that the Paris attacks don't change anything about the Olympics security planning.
He added "Brazil is now a reference in big events, we have know-how".
Security consultant Paulo Storani disagreed and said that public security is in a state of total improvisation and that they are no deadlines for things to happen.
Brazil works with a lot of countries like France or the United-States to improve security.
Jose Mariano- Rio's top state security official- said that preventing terrorism is the number 1 priority in Olympics planning.
At the Olympic Games in August next year there will be 60,000-65,000 police deployed in the streets.

La sécurité des Jeux Olympiques de Rio en question

Augusto Nardes, commissaire du gouvernement, a déclaré récemment que la police et l'armée doivent améliorer leur contrôle des 17.000 kilomètres de frontières du pays et des différentes villes où les Jeux Olympiques auront lieu.
A une conférence sur des questions de sécurité: "Nous sommes conscients que nous avons sept mois pour résoudre le problème" Cette déclaration faisait suite aux attaques meurtrières de Paris qui avaient eu lieu deux semaines auparavant.
Andrei Rodrigues, responsable de la sécurité nationale pour les grands évènements, pense que les attaques de Paris ne changent rien à l'organisation de sécurité des Jeux Olympiques: "Le Brésil est une référence pour les grands évènements, nous devons savoir comment faire".
Paulo Storani, expert en sécurité, n’est pas de cet avis, il a affirmé que la sécurité publique était dans un état de totale improvisation et que tout pouvait arriver à n’importe quel moment.
Le Brésil travaille avec de nombreux pays tels que la France ou les Etats-Unis pour renforcer la sécurité.
José Mariano, un des responsables de la sécurité de Rio, a déclaré que la prévention du terrorisme était la priorité numéro 1 dans l'organisation des Jeux Olympiques.
Pendant les Jeux en août prochain, il devrait y avoir entre 60.000 et 65.000 policiers dans les rues.


 Solenn

lundi 23 novembre 2015


The First National March of Black Women


On November 18, 2015, Black women from all over Brazil came together to protest widespread inequality in a long march of 5 kilometers. This date was chosen to coincide with the National Week of Black Consciousness in Brazil.

On that day, more than 10,000 Black women gathered in the capitol. Lawyers, feminists, politicians, militants and many more came to protest against poverty, violence and racism.

“This is the first time black women from all parts of the country came to Brasilia with the same message,” said Ivana Braga, a march organizer from the state of Maranhão. “It doesn’t matter if a black woman is in Congress, is a civil servant, in academia or is a domestic worker; their skin color will continue to play a part in how their rights are denied.”


Statistics show that Black women suffer the highest rates of violence and poverty in the country and this increased by 54 percent between 2003 and 2013. In just one year-2013-, 2,800 Black women died or lost their children and husbands from violence with white people. In the same 10 years, violence against white people decreased by 18 percent.

La première marche nationale des femmes noires


Le 18 novembre 2015, les femmes noires sont venus de tout le Brésil pour protester lors d’une longue marche de 5 kilomètres contre les inégalités. Cette date a été choisie pour coïncider avec La Semaine de la Conscience noire au Brésil.

Plus de 10.000 femmes noires se sont réunies dans la capitale, des avocates, des féministes, des politiciennes, des militantes et bien d’autres venues pour manifester contre la pauvreté, la violence et le racisme.

« C’est la première fois que des femmes noires viennent de toutes les régions du Brésil avec le même message » a déclaré Ivana Braga de l’état de Maranhão, une des organisatrices de la marche. « Ça n’a pas d’importances si une femme noire est au Congrès, fonctionnaire, universitaire ou domestique ; leur couleur de peau va continuer à servir de prétexte à bafouer leurs droits.»

Les statistiques montrent que les femmes noires souffrent des taux le plus élevés de violence et de pauvreté dans le pays, des taux qui ont augmenté de 54 pour cent entre 2003 et 2013. En seulement un an (2013), 2.800 femmes noires brésiliennes sont mortes ou ont perdu leurs enfants ou leurs maris de violences perpétrées par des personnes blanches.

Au cours de ces mêmes 10 années, la violence contre les personnes blanches a diminué de 18 pour cent.

Marine

mardi 17 novembre 2015

Angry women
In Rio de Janeiro, a victim of a rape can go to hospital for an abortion.
But, before she has to prove that she has been raped and answer many questions.
This is what is going to happen if a bill introduced by the speaker of Brazil's lower house Eduardo Cunha is voted in Parliament. Many women voiced their discontent about bill.
Prompted by social networks, thousands of women took to the streets in Rio de Janeiro, Sao Paulo and Brasilia against Eduardo Cunha and his bill.
In Brazil, abortion is banned except if women are victims of rape, if the mother can die and if the fetus suffers from brain-damage.
                                                                                                
Des femmes en colère

A Rio de Janeiro, une femme qui a été violée se rend dans un hôpital pour avorter. Mais auparavant, elle doit prouver qu’elle s’est bien fait violer et doit répondre à un questionnaire.
C’est ce qui risque de se produire si une proposition de loi présentée par le président de la chambre basse Eduardo Cunha est votée.
De nombreuses femmes ne sont pas d’accord.
Alertée par les réseaux-sociaux, des milliers d’entre elles sont descendues dans les rues de Rio de Janeiro, Sao Paulo et Brasilia  pour montrer leur désaccord, exiger la démission d’Eduardo Cunha et empêcher le vote de la loi.
Au Brésil, l’avortement est interdit sauf en cas de viol, si la mère risque de mourir, et si le fœtus est atteint d’une lésion cérébrale.
Ambre

mercredi 11 novembre 2015

Minas Gerais Dam Tragedy

Minas Gerais Dam Tragedy
Last Thursday, in the district of Mariana, the oldest city of the state of Minas Gerais, two dams burst and a mix of water and mining residue spilt into the valley.
In the 200 house village of Barra Longa below there were only 10 left standing. Cars and different objects had been tossed by a kind of mud eruption.
At this stage, it is reported that two people died, four were injured and 13 are still missing.
Residents said that no alarms warned them about the dam break. A loud noise was the first sign and they understood that something wrong was happening. It’s when they went outside they saw people running. They closed their houses and ran to the top.
At a news conference, on Friday, Pimentel is a politician and economist, said “it’s a terrible scene, an environmental tragedy; it’s the biggest natural disaster in the history of our state”.
Survivors were sheltered in a gymnasium in this colonial tourist hub 185 miles to the north of Rio de Janeiro. Others went to area hotels.
Authorities said only one dam burst, but on a video, posted on Facebook, shows that two dams failed.
Vescovi, a Brazilian chess player, said:” Our focus in this critical moment is to preserve the integrity of people and of the environment” and. "We are deeply sorry and we are very moved by what happened, but we are also in full action to stop the damage caused by this tragic accident."
Tragédie en pays minier
Jeudi dernier, dans le district de Mariana, la plus vieille ville du Minas Gerais, deux barrages ont cédé et un mélange d’eau et de résidus miniers s’est déversé.  Alors qu’il y avait 200 maisons dans le village de Barra Longa, seules 10 ont résisté. Les voitures et différents objets ont été emportés par la coulée de boue.
A ce jour, le bilan fait état de deux morts, quatre sont blessées et treize reste portées disparues.
Aucune alarme n’a prévenu les habitants de cette éruption. Un bruit sourd a été le premier signe pour les habitants que quelque chose de tragique était en train de se passer. Lorsqu’ils sont sortis, ils ont vu des gens courir. Ils ont alors bouclé leurs maisons et décidé de se réfugier sur les toits.
Lors d’une conférence de presse, ce vendredi, Pimentel, économiste et responsable politique, a déclaré: « c’est une scène terrible, une tragédie environnementale ; c’est le plus grand désastre naturel dans l’histoire de notre pays ».
Les survivants ont trouvé refuge dans un gymnase dans un centre pour touristes à environ 298 kilomètres au nord de Rio De Janeiro. D’autres se sont rendus dans des hôtels aux alentours.
Les autorités ont dit qu’un seul barrage avait cédé, alors que sur une vidéo, postée sur Facebook, il apparait  qu’il s’agit de deux barrages.
Pour  Vescovi, un joueur d’échecs célèbre: « Notre but dans ce moment critique est de préserver l’intégrité des gens et de l’environnement » mais aussi " Nous sommes vraiment désolés et très touchés par ce qui arrive, mais nous faisons le nécessaire pour stopper les dégâts causés par ce tragique accident."
Solenn

lundi 2 novembre 2015


The first Indigenous Olympics


The first indigenous Olympics kicked off on Friday 23 October 2015 in the northern city of Palmas with 2000 athletes from around the world, some dozens from Brazilian ethnicities and from other nations, especially Ethiopia and New Zealand.

The event’s football tournament got under way on Thursday 22.

But not everybody supports these games: a small group said last Thursday that it’s a poor organization with unnecessary expenses on the World Indigenous Games. Others also said that the money spent could be used to help poor indigenous nations and this is just official cover up.

The indigenous population numbered three to five millions in pre-colonial times but now they are just 0.5 per cent of a 200 million strong population. They face rampant poverty and discriminations and clash with farmers, ranchers, and illegal miners who want to oust them of their ancestral lands.

Les premiers Jeux Olympiques indigènes


Les premiers Jeux olympiques indigènes ont commencé vendredi 23 octobre 2015 à Palmas dans le nord est du Brésil.

Le coup d’envoi des Jeux a réuni près de 2000 athlètes du monde entier dont quelques dizaines de membres de différentes ethnies brésiliennes et de différentes nations comme l’Ethiopie et la Nouvelle Zélande.
Le tournoi de football de
l’événement a quant à lui démarré le jeudi 22.

Tout le monde n’apprécie pas cette initiative: un petit groupe a déclaré jeudi dernier que l’organisation était médiocre et qu’il existait des dépenses inutiles. D’autres personnes ont aussi affirmé que l’argent dépensé pour cet événement aurait pu être utilisé pour aider les nations indigènes parmi les plus pauvres et que ces Jeux ne servaient qu’à masquer la réalité.

Les indigènes étaient près de trois à cinq millions à l’époque précoloniale. Maintenant, ils représentent à peine 0,5 pour cent des 200 millions de Brésiliens. Ils doivent désormais faire face à la pauvreté et aux discriminations de la part des fermiers, des propriétaires de ranchs et des mineurs illégaux qui veulent les chasser de leurs terres ancestrales.

 

Marine