ANTI-CORRUPTION
PROTESTS
Monday 13 April, hundreds of thousands of people protested in the street
against corruption in Brazil. They expressed their anger against President
Dilma Rousseff because of an economic downturn and a bribery scandal.
The state-run oil company Petrobras is accused
of corruption. In fact, private companies paid bribes to Petrobras leaders in order to get
lucrative contracts.
Dilma Rousseff was the company’s chairwoman during many of the years when the alleged corruption took place. But she
denies any responsibility or knowledge in this affair. There has been no evidence so farshe was involved in the scheme.
According
to the investigation other politicians
like Senate President Renan Calheiros, the Chamber of Deputies President
Eduardo Cunha, former Energy Minister Edison Lobao and former President
Fernando Collor de Mello, would be involved in the affair too.
Despite her exoneration, many protestors still believe she must have
known about the scheme. Many of them want her impeachment because she failed to end the corruption at Petrobras.
That
is the reason why, hundreds of thousand Brazilian marched in cities. They wore
yellow t-shirts of Brazilian football team and waved the national flags. They
also held “Dilma out” and “Corrupt government” placards.
Both
sides protested. People who didn’t vote for Dilma Rousseff immediately joined
protests. But because of the scandal and the economy downfall, protests have
gotten bigger and former supporters also joined the rally.
It is the second time in a month people rally against the corruption in
Brazil. Sunday 15 March more than half a million Brazilian protested in the
street. After that, Rousseff’s approval
rating fell to
13% whereas she was re-elected with 50% of the votes last October.
Wide
angle: Brazil is an emerging country, in full
economic growth. However, corruption scandal distorts the picture of social
progress. On the contrary, it shows that Brazil is not prepared to solve
socio-economic inequalities issues and
that some politicians take advantage of their position.
http://www.bbc.com/news/world-latin-america-32280674
http://edition.cnn.com/2015/04/09/world/brazil-scandal-protest-qa/
Lise
MANIFESTATIONS CONTRE LA CORRUPTION
Lundi 13 avril, des
centaines de milliers de personnes ont protesté dans la rue contre la
corruption au Brésil. Ils ont exprimé leur
colère contre la présidente Dilma Rousseff en raison d’un ralentissement
économique et d’un scandale de corruption.
La
compagnie pétrolière d’état Petrobras est accusée de corruption. En fait, des
entreprises privées payaient des pots-de-vin à ses dirigeants
afin d’obtenir des contrats lucratifs.
Pendant
la plupart des années où la corruption présumée eut lieu, Dilma Rousseff était
présidente de l’entreprise. Mais elle a nié toute responsabilité dans cette
affaire. Il n’y a d’ailleurs aucune preuve de son implication.
Selon
l’enquête, d’autres politiciens comme le Président du Sénat Renan Calheiros, le
Président de la Chambre des Députés Eduardo Cunha, l’ancien Ministre de
l’Energie Edison Lobao ou encore l’ancien Président Fernando Collor de Mello,
seraient aussi impliqués dans l’affaire.
Malgré
sa disculpation, de nombreux protestants continuent de croire qu’elle était
forcement au courant. Beaucoup d’entre eux veulent sa mise en accusation car
elle n’a pas su arrêter la corruption à Petrobras.
C’est
pourquoi, des centaines de milliers de Brésiliens ont manifesté dans les villes, portant les t-shirts jaunes de l’équipe de football
brésilienne et agitant le drapeau national. Ils brandissaient également des
pancartes « Dilma dehors » et « Gouvernement corrompu ».
Les opposants à
Dilma Rousseff ont immédiatement rejoint les manifestations. Mais,
à cause du scandale et d’un ralentissement de l’économie, les protestations se sont
multipliées et les partisans de Dilma Rousseff ont aussi rejoint le rassemblement.
C’est
la seconde fois en un mois que des manifestations contre la corruption ont
lieu. Dimanche 15mars, plus qu’un demi-million de Brésiliens protestaient dans la rue. Après cela, la côte de popularité de Dilma
Rousseff est descendue à 13% tandis qu’elle avait été réélue en octobre
avec 50% des voix.
Pour aller plus loin: Le Brésil est un pays émergent, en pleine croissance économique. Pourtant, le
scandale de la corruption fausse l’image de progrès social du pays. Au
contraire, ce type d’affaire montre que le Brésil n’est pas prêt à résoudre les
problèmes d’inégalités socio-économiques.
Lise