Presidential
candidates avoided abortion issues
On October 3, Jandira dos
Santos Cruz, aged 27, and Elisangela Barbosa, aged 32, died after a botched
clandestine abortion,.
These shocking deaths have
drawn attention to the huge risks that hundreds of thousands of Brazilian women
take to get an abortion.
In Brazil, abortion can only
be legally performed if the pregnancy puts the life of the woman in danger, if
it's the result of a rape or if the fetus’s brain is not developed.
In response to those deaths,
many protests have been staged by women. Placards read: "Somos todas
Jandira" or "Somos todas Elisangela" ("We are all
Jandira" - "We are all Elisangela"), because every other day, a
woman dies in Brazil after a clandestine abortion.
All three main presidential
candidates stayed silent and avoided the issue, when they were asked about it,
they all said that they opposed a change in the law.
The tragic story of these
women may serve to open a national debate about abortion, but for now, the
country's top politicians seem in no hurry to be the ones to start that
discussion.
Les candidats à la présidentielle évitent le sujet de
l'avortement
Le 3 octobre 2014, deux femmes sont mortes après un
avortement clandestin, Jandira dos Santos Cruz, 27 ans et Elisangela Barbosa,
32 ans.
Ces morts ont attiré l'attention sur les énormes risques que
prennent les femmes pour avorter. En effet, au Brésil, les avortements ne sont
autorisés, de manière légale, que s'ils représentent un danger pour la femme enceinte,
s'ils sont le résultat d'un viol ou si le cerveau du fœtus n'est pas encore
développé.
En réaction à ces tristes nouvelles, des femmes ont manifesté,
brandissant des pancartes où on pouvait lire: "Somos todas Jandira"
et "Somos todas Elisangela" ("Nous sommes toutes Jandira" -
"Nous sommes toutes Elisangela"), car tous les deux jours, une femme
meurt au Brésil après un avortement clandestin.
Tous les principaux candidats à la présidentielle sont restés
de marbre et ont évité le sujet, et lorsqu'ils ont été interrogé, ils ont tous
déclaré qu'ils ne feraient aucun changement dans la loi.
L’histoire tragique de ces femmes pourra peut-être servir à
ouvrir un débat national sur l'avortement, mais, apparemment, les politiciens
du pays ne semblent pas pressés de commencer cette discussion.
Inès
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