lundi 28 mars 2016

“I am not a weak woman”
President Dilma Rousseff said in an interview that any attempt to remove her would be illegal and harmful to the country. She also said that those attempts would leave scars on Brazilian democracy. At the end of the interview, she stated “peace would reign” in Brazil by the start of this year’s Olympic Games due to take place in Rio de Janeiro in August.
The impeachment congress accused Dilma Rousseff of using illegal maneuvers to balance the government’s book but she insists that this accusation is extremely weak.
She also noted that every president since the time of Getúlio Vargas* have had impeachment process against them. She explained that she came from “a generation in which if you opened your mouth you could go to jail”.
“We have never seen such intolerance in Brazil,” she said. “We are not an intolerant people.”
* dictator from 1930 to 1945 then president of Brazil from 1951 to 1954
« Je ne suis pas une femme faible »
Dans une interview, la présidente Dilma Rousseff a répondu que toute tentative pour la chasser du pouvoir serait illégale et nuisible pour le pays.
Elle a ajouté que ces agissements pouvaient laisser à la démocratie du pays des cicatrices profondes. A la fin de l’interview, elle a affirmé que « la paix régnera » au Brésil pour le début des Jeux Olympiques, prévus à Rio de Janeiro en août.

Les tenants de la destitution de Dilma Rousseff l’accusent d’avoir falsifié les comptes de l’Etat, mais elle prétend, quant à elle, que ces accusations sont sans fondement.

Elle a aussi déclaré que chaque président depuis l’époque de Getúlio Vargas* a eu à faire face à des procédures de destitution. Elle a expliqué qu’elle venait «d’une génération si on parlait, on pouvait aller en prison ».

« Nous n’avons jamais vu tant d’intolérance au Brésil », a-t-elle ajouté, « Nous ne sommes pas des gens intolérants ».
* dictateur de 1930 à 1945 puis président du Brésil de 1951 à 1954


Marine
Rousseff under street pressure


Scandals and recession have prompted Brazilians to stage the most important demonstrations ever to oust President Dilma Rousseff. Three million people took to the streets, many of them outside the Congress.

The war against the corruption has mobilized many in the capital.

According to Paulo Calmon, a political science professor at the University of Brasilia, the protestation on Sunday can encourage more legislators to forsake the coalition and vote to impeach Dilma Rousseff.

Paulo Calmon said: «We’re walking in the middle of a perfect storm, with a high level of uncertainty," "The feeling is that we're going to have some kind of decision in the coming months or even weeks, which could be removing Rousseff from office or some other political arrangement. That's what makes 2016 different from 2015."

This Friday, Dilma Rousseff declared that she had not given up and published a statement in which she claimed: “the peaceful nature of protests shows the maturity of a country that knows how to live with diverging opinions.”

This declaration substitutes her absence of public action on Sunday.

The dissatisfaction against the president began last year when they began with the sizable costs of the Soccer World Cup.

La présidente sous pression


Les différents scandales et la récession ont poussé les Brésiliens à organier de nombreuses les plus importantes manifestations que le pays ait connues afin d’exiger la démission de l’actuelle présidente, Dilma Rousseff. Trois millions de personnes sont descendues dans la rue et ont défilé devant le parlement.

La guerre contre la corruption a mobilisé dans la capitale. De nombreux politiciens sont déjà derrière les barreaux.

Selon Paulo Calmon, professeur de science politique à l’université de Brasilia, les manifestations de dimanche peuvent ébranler la coalition au pouvoir et influer sur le vote de destitution de Dilma Roussef: « Nous sommes au milieu d’une tempête, avec un haut niveau d’incertitude, le sentiment est que nous allons dans les prochains mois ou les prochaines semaines prendre le chemin d’une destitution de Roussef.»

Ce vendredi, Dilma Rousseff a déclaré  qu’elle n’avait pas renoncé et a publié une déclaration où elle affirmait : « la nature pacifique des protestations montre la maturité d’un pays qui sait comment vivre avec des opinons contrastées

Cette déclaration a pallié son absence lors de la manifestation de dimanche. C’est ce qui fait que l’année 2016 est différente de l’année 2015.

Le mécontentement contre la présidente a commencé il y a un an lors des grands travaux d’aménagement de la coupe du monde de football qui avaient coûté beaucoup d’argent.


 Ambre

samedi 19 mars 2016

Former President to stand trial


Last week, the detention of Luiz Inacio Lula da Silva, previous Brazil president known as Lula, could have been a key moment in the fall of a political dynasty. In 2011, he left the presidency to be succeeded by Dilma Rousseff.

Federal prosecutors seek to know whether he is involved in the corruption scandal around Petrobras, National Petroleum Company, in which some politicians of Lula’s ruling Workers’ Party are involved. Some businessmen confessed to embezzling billions of dollars. The former president denies the charges against him.

The police examines $8 million in donations and fees to Lula’s institute by construction companies implicated in the scandal and whether the renovations of his properties were favors for political benefit. 

The prosecutors sought the arrest on charges of money laundering for concealing ownership of an apartment. 
Lula, 70 years old, denies accusations and claims that he didn’t have ownership of an apartment. 

"The owner of a property is the person listed in the registry. It doesn't matter who some people think it belongs to," Mr Martins, his lawyer, said.

Le procès de l’ancien Président

La semaine dernière, la détention de Luiz Inacio Lula da Silva, le précédent Président du Brésil connu sous le nom de Lula, pourrait être un moment clé dans la chute d’une dynastie politique. En 2011, il a quitté la présidence et Dilma Rousseff lui a succédé. 

Les procureurs généraux cherchent à savoir s’il est impliqué dans le scandale de corruption autour de Petrobras, la Compagnie Nationale pétrolière, dans lequel sont impliqués certains hommes politiques appartenant au Parti Des Travailleurs de Lula. Des hommes d’affaires ontreconnu avoir détourné des milliards de dollars. 

La police examine les 8 millions de dollars que l’institut de Lula a reçu des dons d’entreprises de construction piégées dans le scandale et cherche à déterminer si les travaux de rénovation de ses propriétés ont été effectués pour obtenir des faveurs. 

Les procureurs ont demandé  son arrestation pour blanchiment d’argent pour avoir  dissimulé la propriété d’un appartement.

Lula, âgé de 70 ans, dément les accusations et a ajouté qu’il n’était pas propriétaire de l’appartement en question. 

“Le propriétaire d’un bien immobilier est la personnes inscrite sur l’acte de propriétéPeu importe ce que certaines personnes peuvent bien croire” a déclaré M.Martins, son avocat.

Solenn