THIRTY YEARS LATER
Last Wednesday, the seven-member Truth Commission delivered their final report
to President Dilma Rousseff after more than two years of human rights abuses
investigations between 1946 and 1988 with their main focus on the military dictatorship
from 1964 to 1985
Brazil was the first Latin America’s dictatorship to return to civilian rule but has been the last country to establish an
investigation commission to determine how many people were killed, by whom and why during the years of
military rule.
Actually more than 400 people were killed or
disappeared and thousands were arrested -among whom President Dilma Rousseff who fought against the dictator regime - and tortured by state agents.
The commission said the number of victims is probably higher but
it could not confirm more cases because it could not access security forces documents and probably many of them have been
destroyed. It also said that abuse and torture were official policies.
The previous weeks, victims could
return to their cells, where they were tortured.
“I can’t
remember for how many days I was in solitary confinement.” said Janes Alencar at the sight of her former cell.
The commission said Brazil’s 1979 amnesty law, which exempts a group of people, mainly military leaders, from being held accountable for crimes they committed, does not apply because of the
severity of their crimes.
The nearly 100 culprits still alive are due to appear in court.
Lise
30 ANS APRES
Mercredi dernier, les sept membres de
la Commission de Vérité ont rendu leur rapport final concernant le régime
dictatorial qui s’est exercé au Brésil de 1964 à 1985 à la Présidente Dilma
Rousseff après plus de deux ans d’enquêtes sur les violations des droits de
l’homme entre 1946 et 1988.
Le Brésil est le premier pays soumis
à un pouvoir dictatorial en Amérique Latine à être revenu au droit civil mais c’est aussi le dernier à avoir établi une commissiond’enquête afin de déterminer combien de personnes avaient été tuées, par qui et pourquoi sous le régime militaire.
Durant cette période, plus de 400
personnes ont été tuées ou ont disparu. Des milliers ont été arrêtées, dont
Dilma Rousseff qui militait contre la dictature, et torturées par des agents de
l’Etat.
La Commission affirma que le nombre
de victimes était probablement plus élevé mais qu’elle ne pouvait confirmer
plus de cas car elle ne peut accéder aux documents des forces de sécurité et
que beaucoup d’entre eux devaient déjà être détruits. La Commission a aussi
ajouté que les tortures et abus faisaient partie de la politique officielle.
Les semaines précédentes, les
victimes ont pu revenir dans les cellules où elles avaient été torturées.
« Je n’arrive pas à me souvenir combien de temps je suis restée
isolée dans cette cellule » déclara Janes Alencar en revoyant son ancienne
cellule.
La Commission a déclaré que la loi brésilienne d’amnistie de
1979, qui exonère un groupe de personnes, généralement des chefs militaires, de
toutes responsabilités pour les crimes qu’ils ont perpétrés, n’a pas été
appliquée en raison de la gravité de leurs
crimes.
Les coupables toujours vivants,
environ 100 personnes, comparaitront en justice.
Lise