mardi 21 mai 2019

Pro-gun policy introduced

Pro-gun policy introduced 

Brazil has one of the highest murder rates in the world with 63,880 intentional violent deaths per year. However, President Jair Bolsonaro has signed a decree making it easier to keep a firearm at home "so that good citizens can at that time find peace in their homes," Bolsonaro said during a ceremony in Brasilia.
He also announced that other measures could follow. The movement has been criticized by public security experts and praised by the president’s supporters.

Renato Lima, President of the Brazilian Forum on Public Security, a non-governmental organization that co-produces the annual Atlas of Violence on Murder Rates, said, "It's an open door to violence and a terrible news for public security". While the businessman Luciano Hang, prominent supporter of Bolsonaro, to his 166,000 faithful tweeted "Mission accomplished, it is no longer just bandits who can have weapons in Brazil."

Bolsonaro partly based his campaign on the victory against crime and his supporters imitate his campaign gesture. Extending the possession of a firearm was therefore a key campaign promise. The government has found ways to deprive the population of the right to arm themselves, announced Jair Bolsonaro, mentioning former President Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010).

The new decree makes it easier for Brazilians to keep their weapons at home by removing the requirement to show a federal police officer the need for a firearm at home. Bolsonaro has also increased the validity of firearms licenses from five to ten years. The head of a national association of non-commissioned police officers, said the decree would increase the number of deaths in internal conflicts, burglaries and after bar brawls.

Yet, it will take a few months or even years to be able to observe the consequences of this decision.


Bolsonaro a la gachette facile

Le Brésil est le pays qui a l’un des taux de meurtres les plus élevés au monde avec 63.880 morts violentes intentionnelles par an. Malgré ces chiffres, Jair Bolsonaro, président du Brésil, a signé un décret rendant plus facile la détention d’une arme à feu chez soi. Le décret avait été rédigé "de manière à ce que les bons citoyens puissent retrouver la paix chez eux" a déclaré Bolsonaro, lors d'une cérémonie à Brasilia. Il a également annoncé que d'autres mesures pourraient suivre. La décision a été critiquée par des experts en sécurité publique et loué par ses partisans.

Renato Lima, président du Forum brésilien sur la sécurité publique, organisme non gouvernemental qui coproduit l’atlas annuel de la violence sur les taux de meurtres a déclaré « C’est une porte ouverte sur la violence et une nouvelle terrible pour la sécurité publique. »
Tandis que l’homme d’affaires Luciano Hang, éminent partisan de Bolsonaro, a tweeté à ses 166.000 abonnés « Mission accomplie, ce ne sont plus seulement des bandits qui peuvent avoir des armes au Brésil. »

Bolsonaro a fait de la lutte contre la délinquance un des axes majeurs de sa campagne et ses partisans imitent en mimant un pistolet son geste de campagne. Libéraliser la possession d'une arme à feu était donc une promesse-clé de campagne.  Le gouvernement a trouvé des moyens de priver la population du droit de s'armer, a déclaré Jair Bolsonaro, évoquant l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010).

Le nouveau décret permet donc aux Brésiliens de posséder plus facilement leurs armes chez eux, en supprimant l’obligation d’en démontrer à un agent de la police fédérale la nécessité. Bolsonaro a étendu également la durée de validité des licences d’armes à feu de cinq à dix ans.
Le responsable d'une association nationale de policiers, a déclaré que le décret augmenterait le nombre de morts au cours des cambriolages et suite aux différends dans les bars.

Il faudra quelques mois, voire quelques années, pour pouvoir observer les conséquences de cette décision.

Elisa

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