mardi 24 mars 2015

New legislation to protect women's rights

New legislation to protect women's rights

   Last Monday, Brazilian President Dilma Rousseff enacted a new femicide law, a day after the march in Brazil for Women’s day. She added it was a part of the government’s zero-tolerance policy toward violence against Brazilian women. 
The femicide law involves crimes related to the domestic violence, contempt or discrimination against women.  It establishes new penalties for the killing of women or girls. The murderers who kill their wife after domestic violence will face a 12 to 30 years sentence.
Besides, if the woman killed was pregnant, had just given birth, was under 14 years old or was over 60, the sentences will be harsher.
"The law identifies femicide as specific phenomena. This kind of law is preventive in nature." said Nadine Gasman, the Brazilian Representative of UN Women.
   The new legislation deepens the former “Maria Da Penha” law enacted in 2006 by Luiz Inacio Lula da Silva, the former president. This law was named Maria da Penha Maia to honor her. She had been abused for 14 years by her husband who tried to kill her twice, leaving her paraplegic. She is now a symbol of women’s rights.
    During her first term in office, Dilma Rousseff also enacted other laws in favour of women. For instance, she signed a law in 2013 requesting all hospitals to give treatments against sexually transmitted diseases for rape victims. It also gives access to emergency contraception or, if the victim is pregnant, authorizes abortion, which is actually illegal in Brazil.
   Dilma Rousseff said she wanted to assure women that the state would protect them.
Wide angle:  Brazil is not the only one country where women are victims of violence. Indeed, it has become a worldwide issue. While 15 women are killed every day in Brazil, many others countries have adopted similar legislation, like El Salvador, a Latin America country which has the highest rate of murder for women. There are also many organizations which try to defend women’s rights and protect them.

http://time.com/3738529/brazil-violence-women-law-femicide/
http://www.bbc.com/news/world-latin-america-31810284
Lise


Une nouvelle loi pour protéger les femmes
   Lundi dernier, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a introduit une nouvelle loi concernant le féminicide, un jour seulement après la marche au Brésil en l’honneur de la Journée de la Femme. Elle a indiqué que cette loi faisait partie de la politique de tolérance zéro du gouvernement envers la violence contre les femmes.
   La loi féminicide englobe tous les crimes relatifs à la violence domestique, aux insultes ou encore à la discrimination contre les femmes. La loi établit de nouvelles sanctions quant au meurtre de femmes ou de jeunes filles. Les meurtriers tuant leur femme lors d’actes de violence domestique encourent entre 12 et 30 ans de prison.
De plus, si la victime était enceinte, avait accouché peu de temps auparavant, avait moins de 14 ans ou plus de 60 ans, les sanctions seront plussévères.
« La loi identifie le féminicide comme un phénomène particulier. Ce type de loi est de nature préventive» a précisé Nadine Gasman, représentante des femmes aux Nations Unies.
   La nouvelle législation étend l’ancienne loi « Maria Da Penha » votée en 2006 au cours du mandat de Luiz Inacio Lula da Silva, le précédent président du Brésil. La loi tient son nom de Maria da Penha Maia afin de lui rendre hommage. C’était une femme, battue pendant 14 ans par son mari qui a tenté de l’assassiner par deux fois, la laissant paraplégique. Elle est maintenant un symbole pour les droits de la femme au Brésil.
   Durant son mandat, Dilma Rousseff a aussi promu d’autres lois concernant les femmes. Par exemple, elle a signé en 2013 une loi demandant à tous les hôpitaux de fournir des traitements contre les maladies sexuellement transmissibles pour les victimes de viol. La loi donne aussi accès à des contraceptions d’urgence ou, dans le cas où la victime serait enceinte, autorise l’avortement, actuellement illégal au Brésil.
   Dilma Rousseff a dit qu’elle souhaitait rassurer les femmes et que l’Etat était là pour les protéger.
Pour aller plus loin : Le Brésil n’est pas le seul pays dans lequel les femmes sont victimes de violence. En effet, c’est aujourd’hui devenu un problème mondial. Tandis que 15 femmes sont tuées chaque jour au Brésil, beaucoup d’autres pays adoptent des législations similaires, c’est le cas par exemple du Salvador, pays d’Amérique Latine ayant le taux de meurtres de femmes le plus élevé au Monde. Il y existe également de nombreuses organisations qui tentent de défendre les droits de la femme ainsi que de les protéger.

Lise

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