mercredi 30 octobre 2019

WhatsApp influenced presidential elections



WhatsApp influenced presidential elections


Most false information shared on WhatsApp in Brazil during the presidential election favoured the far-right winner, Jair Bolsonaro, a Guardian analysis of data suggests.
In a sample of 11,957 viral messages shared across 296 group chats on WhatsApp during the campaign period, approximately 42% of rightwing items contained false information found by factcheckers. Less than 3% of the leftwing messages analysed were false.

All the fake news stories fell into four categories, the analysis reveals :
-Up to 48% of the fake news mentioned a fictional plot to fraudulently manipulate the electronic ballot system, echoing conspiracy theories promoted by Bolsonaro’s team and casting suspicion on the democratic process.

-Another 19% of the messages promoted misleading information about a stabbing attack against Bolsonaro in early September 2018. The stabbing, which forced the far-right leader to spend most of the last weeks of the campaign in a hospital was a turning point in the election.

-16 % of right-leaning false content tried to reject the political system and main media as corrupt, reflecting key elements of Bolsonaro’s anti-establishment rhetoric.

-Finally, 14% of the viral falsehoods targeted leftwing politicians and activists, often using homophobic tropes and anti-feminist slurs.



WhatsApp aurait faussé les élections présidentielles



La plupart des fausses informations partagées sur WhatsApp au Brésil lors de l'élection présidentielle ont été favorables au candidat de l'extrême droite, Jair Bolsonaro, suggère une analyse des données de Guardian.
Sur un échantillon de 11.957 messages viraux partagés lors de 296 discussions de groupe sur WhatsApp au cours de la campagne, environ 42% contenaient de fausses informations d’après des vérificateurs de faits. Moins de 3% des messages de gauche analysés étaient faux.
L'analyse révèle que toutes les fausses informations ont été classées en quatre catégories :
- Près de 48% des fausses informations ont mentionné un complot fictif de manipulation frauduleuse du système de vote électronique, faisant écho aux théories du complot promues par l’équipe de Bolsonaro et jetant un soupçon sur le processus démocratique.

-19% des messages ont véhiculé des informations trompeuses sur une attaque à l'arme blanche perpétrée contre Bolsonaro début septembre 2018. Cette attaque, qui a contraint le chef de l'extrême droite à passer les dernières semaines de sa campagne dans un hôpital ont marqué un tournant dans l'élection.
- 16% des faux contenus de droite jetait le discrédit sur le système politique et les principaux médias reflétant des éléments clés de la rhétorique anti-établissement de Bolsonaro.

-Enfin, 14% des mensonges viraux visaient des politiciens et des militants de gauche, utilisant souvent des tropes homophobes et des insultes anti-féministes.
Timothé

mercredi 16 octobre 2019

Oil spills on Brazilian beaches

Hundred miles of beaches have been stained with sticky oil severely damaging to ecology and to the beauty of those places, formerly covered by a pristine sand.

In fact, more than 100 tons of oil have been picked up on the coast since the beginning of September. More than 130 beaches in nine different states have been affected by this event. In social media, many videos have been shared of dolphins or turtles hit by the incident.

The cause of this pollution would be due to the spill of a foreign ship, the possibility of a shipwreck and therefore of an accidental loss of oil was rejected: “If it were a shipwreck, oil would continue to arrive” the president of the republic said, while on October 9 Petrobras CEO, Roberto Castello said that the quantity dumped was too much to be the result of an accident of routine cleaning.

The Brazilian government accuses Venezuela to be at the origin of the oil spill, the two countries are already in bad terms and this accusation is likely to harm their relationships further.



Marée noire sur les plages brésiliennes
Des centaines de kilomètres de plages du Brésil ont été polluées de pétrole épais, nuisant fortement à l’écologie ainsi qu’à la beauté de ces endroits autrefois recouverts d’un sable immaculé.

Plus de 100 tonnes de pétrole ont été récoltées sur la côte depuis le début du mois de septembre et plus de 130 plages de neuf états différents ont été touchées. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos de dauphins ou tortues affectés par cet évènement ont été partagées.

Cette pollution serait due au déversement d’un navire étranger, l’hypothèse d’un naufrage et donc d’une perte accidentelle de pétrole a très vite été écartée : « S'il s'agissait d'un naufrage, le pétrole continuerait à arriver » a déclaré le président Bolsonaro tandis que le directeur général de Petrobras, Roberto Castello a déclaré mardi 9 octobre que la quantité déversée est beaucoup trop conséquente pour être le résultat d’un accident d’un dégazage.

Le gouvernement brésilien accuse le Venezuela d’être à l’origine de cette marée noire, les deux pays étant déjà en assez mauvais termes, cette accusation est susceptible de détériorer davantage leurs relations.

Andréa



Source : https://www.theguardian.com/world/2019/oct/09/brazil-beach-oil-slick-venezuela-government

lundi 7 octobre 2019

President in trouble

                                    President in trouble

Yet another problem is embarrassing Brazilian president Bolsorano.
Brazilian opposition figures and human rights observers are bubbling after a
photo emerged of Jair Bolsonaro, the, smiling and giving the thumbs up with a
man arrested in relation with the murder of the Rio de Janeiro city councilor,
Marielle Franco.
It’s the second time where president has been seen near a suspect  in Brazil’s
most high-profile political murder in a decade.
In March, a picture of Bolsonaro with Élcio Vieira de Queiroz, a previous
policeman blamed of driving the car used in Franco’s murder, circulated on
social network.
Queiroz’s arrest appeared to support suspicion that Franco had been targeted by
the paramilitary gangs known as “militias” that control large swaths of Rio and
are usually made up of commanded by active or retired police officers.
Franco, a famous socialist councillor and rising star in Rio politics who fought
against police brutality in the city’s favelas, was killed last year with her driver
Anderson Gomes when a gunman exploded the car they were driving in.

                             Bolsonaro dans la tourmente


Le président brésilien doit faire face à de nouveaux problèmes. En effet, les
membres de l’opposition brésilienne ainsi que les défenseurs des droits de
l’homme étaient en ébullition car une photo de Jair Bolsonaro est apparue sur les
réseaux sociaux.
Cette photo montre le président brésilien le pouce levé souriant avec un homme
arrêté depuis pour le meurtre de Marielle Franco, une conseillère municipale de
Rio de Janeiro.
C’est la seconde fois que l’on voit Bolsonaro avec un suspect du meurtre de
Marielle Franco. Ce meurtre politique est l’un des plus médiatisé de la décennie
au Brésil.
Bolsonaro avait déjà été vu en mars dernier sur une photo avec Elcio Vieira de
Querioz, un ancien policer accusé d’avoir conduit le véhicule utilisé lors du
meurtre de Franco.

L’arrestation de Queiroz confirme le soupçon que le meurtre de Franco avait été
commandité par des gangs paramilitaires qui règnent sur de grandes zones de
Rio et sont dirigés par des policiers en service ou à la retraite.
Franco était une conseillère célèbre qui luttait contre les violences policières
dans les favelas. Elle a été tuée l’année dernière avec son chauffeur par un
homme qui a criblé sa voiture de balles.

Mounir

mardi 1 octobre 2019

Criminals control Amazon



Criminals control Amazon

Brazilian Amazon’s deforestation is a lucrative business mostly directed by criminal networks that threaten the government, forest defenders and people who try to stop them. In its latest report Rainforest Mafias, Human Rights Watch says that the Brazil’s incapacity to arrest and control these gangs make impossible its abilities to meet its commitments under the Paris climate deal, that says the illegal deforestation need to be eliminated by 2030.

Ricardo Salles, Brazil’s Environment Minister of, said that degradation is driven by poverty, and that the development of Amazon will stop deforestation.
But Cesar Muñoz Acebes, one author of the report, said “As long as you have this level of violence, lawlessness and impunity for the crimes committed by these criminal groups it will be impossible for Brazil to rein in deforestation. These criminal networks will attack anyone who stands in their way.”

The report says that there are 28 killings in which he found proof that “those responsible were engaged in illegal deforestation and saw their victims as obstacles”.
More than 300 killings were counted by the Pastoral Land Commission, a group connected to the Catholic church, during the last decade in the Amazon, of which just 14 have been judge.



Des criminels contrôlent l’Amazonie

La déforestation de l’Amazonie brésilienne est une activité lucrative principalement dirigée par des réseaux criminels qui menacent le gouvernement, les défenseurs des forêts et les personnes qui tentent de les en empêcher.
Le rapport Rainforest Mafias publié par l’ONG Human Rights Watch affirme que l’incapacité du Brésil d’arrêter et de contrôler ces gangs rend impossible sa capacité à respecter les engagements pris dans le cadre de l’accord sur le climat à Paris, qui estime que ce système illégal doit être éliminé d’ici 2030.

Ricardo Salles, ministre de l’environnement brésilien, a déclaré que la dégradation était provoquée par la pauvreté et que le développement de l’Amazonie mettrait fin à la déforestation.
Mais César Muñoz Acebes, l’auteur du rapport, a déclaré : "Tant que vous aurez ce niveau de violence, d'anarchie et d'impunité pour les crimes commis par ces groupes criminels, il sera impossible pour le Brésil de freiner la déforestation", a-t-il dit. "Ces réseaux criminels vont attaquer tous ceux qui s'opposent à eux."

Selon le rapport, il y a 28 meurtres au cours desquels il a trouvé des preuves que « des responsables étaient engagés dans une déforestation illégale et voyaient leurs victimes comme des obstacles ». Plus de 300 meurtres ont été dénombrés par la Pastorale Land Commission, un groupe lié à l’église catholique, au cours de la dernière décennie en Amazonie, dont 14 seulement ont été jugés.

Timothé

Source:https://www.theguardian.com/environment/2019/sep/16/amazon-deforestation-brazil-crime-report-human-rights-watch