mardi 3 mars 2020

When the police strike ...



For a while now, Brazil has been punctuated by strikes by the military police. The civil forces mobilized on February 19 demanding a salary increase.

It turns out that according to Brazilian law, the police are prohibited from going on strike, which makes any participants in the demonstrations or simply those who refuses to exercise their function, outlaws and are therefore liable for a prison sentence.

To compensate for the lack of agents, the state deployed the military to provide a minimum of safety on the streets, but despite this, the first five days of the strike have seen the assassination of 147 people. In addition, with less security and despite help from the military, the homicide rate has increased, almost five times more murders since the start of the movement.



Quand la police s’arrête…
Depuis quelques temps, le Brésil vit au rythme des grèves de la police militaire. Les forces civiles se sont mobilisées le 19 février dernier exigeant une augmentation de leur salaire.

Il se trouve que selon la loi brésilienne, les policiers ont l’interdiction de déclencher une grève, ce qui rend tout participants aux manifestations ou tout simplement ceux qui se refuse à exercer leur fonction, hors la loi et ils sont donc passibles d’une peine de prison.

Pour compenser le manque d’agents, l’état a déployé l’armée afin d’assurer un minimum de sécurité dans les rues, mais malgré ça, les cinq premiers jours de grève ont donné lieu à l’assassinat de 147 personnes. De plus, avec toute la sécurité en moins et malgré l’aide apportée par l’armée, le taux d’homicides est monté en flèche, avec près de cinq fois plus de meurtres depuis le début du mouvement.
Andréa        03/03/20


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