mardi 12 février 2013

Awareness or voyeurism



  An unusual form of tourism has appeared in Rio de Janeiro with the “favelas tour”. The Fundaçao Getulio Vargas (FGV) institution study reveals around half the tourists travelling to Rio want to visit favelas.
  This would have never seen the light if movies like City of God, had not been set in favelas. The government created a pacification program in the favelas in order to improve the image of it inhabitants (20% of Rio population). To reach their goal, the government set up thirty police pacifying units with the aim of reducing drug traffic and the criminality rate.

The construction of a gondola network has also helped facilitate tourist access to the favelas. Thanks to this arrangement, favelas attract tourists willing to leave the usual tourist area of Rio.
  According to the study, the number of Brazilian tourist who visits favelas is higher than overseas tourists. It was a surprise for some operators like Favelas Adventure: “I have a lot more foreigners and really very few Brazilians”. However, this can be justified by the fact that slums are not present only in Rio! There are some all around the world so tourists might not so eager to see slums they can see in their own country as Juleymar Jaimes, a Venezuelan, said.
  The study also reveals the relatively small amount of money spent by tourists in favelas. Roughly sixty percent of respondents said they had spent money only for refreshments so not more than 5$.
 This phenomenon is not specially occurring in Rio but also in South Africa, India or Mexico.    According to sociologist Bianca Freire Medeiros, one of the authors of the study, “There is an international demand for this type of attraction”. So the favelas visit is duty to rise in the next few years.

Opinion:
 A tourist visit of favelas can be a way to make the world realize what the living conditions are like there with no running water and electricity, habitation built with recycled materials, a place devastated by violence and criminality.
  However, this does not bring money to favelas inhabitants. So we can assume that all the money goes to the operator. Slum tourism can be also considered as a kind of voyeurism because the habitants can feel invaded by tourists and may resent being pitied.   
It would seem only fair were favelas families to receive some financial compensation from visitors and operators.
Léa
04/02/2012
Prise de conscience ou voyeurisme?

  Une forme de tourisme assez inhabituelle s’est développée à Rio de Janeiro. En effet, le Fundaçao Getulio Vargas (FGV) révèle l’engouement des touristes pour les favelas; près de la moitié the touristes visitant Rio s’y rendent.
  Cette nouvelle forme de tourisme n’aurait jamais vu le jour si des films comme La Cité de Dieu n’avaient pas été tournés dans les favelas. Après ces tournages, le gouvernement brésilien a crée un programme de « pacification » afin d’améliorer l’image des favelas et de leurs habitants (20% de la population de Rion habite dans ces bidonvilles).
Pour atteindre leurs objectifs, le gouvernement a mis en place trente unités de police dans les favelas avec le but de réduire le trafic de drogue et le taux de criminalité. La construction de télécabines a permis d’améliorer l’accès des touristes. Grâce à ces aménagements, les favelas attirent les touristes voulant s’éloigner du circuit touristique habituel.
  D’après l’étude, les Brésiliens sont plus nombreux à visiter les  favelas que les étrangers. C’est une surprise pour certains opérateurs comme Favelas Adventure : « J’ai beaucoup d’étrangers mais très peu de Brésiliens.» Cependant, il n’y a pas de bidonvilles qu’à Rio et certains touristes peuvent les voir dans leur propre pays.
  L’étude révèle aussi que les touristes ne dépensent que très peu d’argent, rarement plus de $5,  dans les favelas. Environ 60% des sondés ont dit avoir dépensé uniquement pour acheter des rafraichissements.
  Ce phénomène n’est pas spécifique à Rio, il se développe aussi en Afrique du Sud, en Inde ou à Mexico. D’après le sociologue auteur de l’étude, « il y a une demande internationale pour ce type d’attraction touristique ». Les visites de favelas vont augmenter dans les années à venir.

Opinion :
  Les visites touristiques peuvent être un moyen pour mieux faire prendre conscience au public dans quelles conditions vivent les habitants des favelas sans eau courante ni électricité, avec des habitations faites de matériaux récupérés et une criminalité et une violence omniprésentes.
  Cependant, ce tourisme ne rapporte pas d’argent aux habitants des favelas. Il n’y a pas de redistribution aux familles d’une partie de l’argent gagné par les opérateurs. Ce nouveau tourisme peut aussi être considéré comme une sorte de voyeurisme et les habitants peuvent se sentir agressés et envahis par les touristes et rejeter leur pitié.
On peut rêver d’un système qui permettrait aux résidents des favelas de partager une partie des revenus de la manne touristique.

            Léa
04/02/2012
Sources :

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire