An unusual form of tourism has appeared in Rio de Janeiro
with the “favelas tour”. The Fundaçao Getulio Vargas (FGV) institution study
reveals around half the tourists travelling to Rio want to
visit favelas.
This would have never seen the light if movies like City of God, had not been set in favelas. The
government created a pacification program in the favelas in order to improve the image of it
inhabitants (20% of Rio population). To reach their
goal, the government set up thirty police pacifying
units with the aim of reducing drug traffic and the criminality rate.
The construction of a gondola
network has also helped facilitate tourist access to the favelas.
Thanks to this arrangement, favelas attract tourists willing to leave the usual
tourist area of Rio.
According to the study, the number of Brazilian tourist
who visits favelas is higher than overseas tourists. It was a surprise for some
operators like Favelas Adventure: “I
have a lot more foreigners and really very few Brazilians”. However, this can be justified by the
fact that slums are not present only in Rio! There are some all around the world
so tourists might not so eager to see slums they can see in their own country as Juleymar Jaimes,
a Venezuelan, said.
The study also reveals the relatively small amount of
money spent by tourists in favelas.
Roughly sixty percent of respondents said they had spent money only for
refreshments so not more than 5$.
This phenomenon is not specially occurring in Rio but
also in South Africa, India or Mexico.
According to sociologist Bianca Freire Medeiros, one of the authors of
the study, “There is an international demand for this type of attraction”. So
the favelas visit is duty to rise in the next few
years.
Opinion:
A tourist visit of favelas can be a way to make the
world realize what the living conditions are like there with no running
water and electricity, habitation built with recycled materials, a
place devastated by violence and
criminality.
However, this does not bring money to favelas
inhabitants. So we can assume that all the money goes to the operator. Slum tourism can be also
considered as a kind of voyeurism because the habitants can feel invaded by tourists and may resent being pitied.
It would seem only fair were
favelas families to receive some financial compensation from visitors and
operators.
Léa
04/02/2012
Prise de conscience ou
voyeurisme?
Une forme
de tourisme assez inhabituelle s’est développée à Rio de Janeiro. En effet, le
Fundaçao Getulio Vargas (FGV) révèle l’engouement des touristes pour les
favelas; près de la moitié the touristes visitant Rio s’y rendent.
Cette
nouvelle forme de tourisme n’aurait jamais vu le jour si des films comme La Cité de Dieu n’avaient
pas été tournés dans les favelas. Après ces tournages, le gouvernement brésilien
a crée un programme de « pacification » afin d’améliorer l’image des favelas et
de leurs habitants (20% de la
population de Rion habite dans ces bidonvilles).
Pour atteindre leurs
objectifs, le gouvernement a mis en place trente unités de police dans les
favelas avec le but de réduire le trafic de drogue et le taux de criminalité. La
construction de télécabines a permis d’améliorer l’accès des touristes. Grâce à
ces aménagements, les favelas attirent les touristes voulant s’éloigner du
circuit touristique habituel.
D’après
l’étude, les Brésiliens sont plus nombreux à
visiter les favelas que les étrangers.
C’est une surprise pour certains
opérateurs comme Favelas Adventure : « J’ai beaucoup d’étrangers mais très peu
de Brésiliens.» Cependant, il n’y a pas de bidonvilles
qu’à Rio et certains touristes peuvent les voir dans
leur propre
pays.
L’étude
révèle aussi que les touristes ne dépensent que très peu d’argent, rarement plus de $5, dans les favelas. Environ 60% des sondés ont
dit avoir dépensé uniquement pour acheter des
rafraichissements.
Ce
phénomène n’est pas spécifique à Rio, il se développe aussi en Afrique du Sud,
en Inde ou à Mexico. D’après le sociologue auteur de l’étude, « il y a une
demande internationale pour ce type d’attraction touristique ». Les visites de
favelas vont augmenter dans les années à venir.
Opinion
:
Les visites touristiques peuvent
être un moyen pour mieux faire prendre conscience au public dans quelles conditions
vivent les habitants des favelas sans eau courante ni électricité, avec des habitations faites de
matériaux récupérés et une criminalité et une
violence omniprésentes.
Cependant,
ce tourisme ne rapporte pas d’argent aux habitants des favelas. Il n’y a pas de redistribution aux
familles d’une partie de l’argent gagné par les opérateurs. Ce nouveau tourisme
peut aussi être considéré comme une sorte de
voyeurisme et les habitants peuvent se sentir agressés et envahis par les touristes
et rejeter leur pitié.
On peut rêver
d’un système qui permettrait aux résidents des favelas de partager une partie
des revenus de la manne touristique.
Léa
04/02/2012
Sources :
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