mardi 17 novembre 2015

Angry women
In Rio de Janeiro, a victim of a rape can go to hospital for an abortion.
But, before she has to prove that she has been raped and answer many questions.
This is what is going to happen if a bill introduced by the speaker of Brazil's lower house Eduardo Cunha is voted in Parliament. Many women voiced their discontent about bill.
Prompted by social networks, thousands of women took to the streets in Rio de Janeiro, Sao Paulo and Brasilia against Eduardo Cunha and his bill.
In Brazil, abortion is banned except if women are victims of rape, if the mother can die and if the fetus suffers from brain-damage.
                                                                                                
Des femmes en colère

A Rio de Janeiro, une femme qui a été violée se rend dans un hôpital pour avorter. Mais auparavant, elle doit prouver qu’elle s’est bien fait violer et doit répondre à un questionnaire.
C’est ce qui risque de se produire si une proposition de loi présentée par le président de la chambre basse Eduardo Cunha est votée.
De nombreuses femmes ne sont pas d’accord.
Alertée par les réseaux-sociaux, des milliers d’entre elles sont descendues dans les rues de Rio de Janeiro, Sao Paulo et Brasilia  pour montrer leur désaccord, exiger la démission d’Eduardo Cunha et empêcher le vote de la loi.
Au Brésil, l’avortement est interdit sauf en cas de viol, si la mère risque de mourir, et si le fœtus est atteint d’une lésion cérébrale.
Ambre

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