lundi 16 décembre 2019

Indigenous boy murdered in Maranhão

Indigenous boy murdered in Maranhão


A 15-year-old indigenous boy has been killed on the borders of a heavily deforested indigenous reserve in Brazil. The incident took place in the state of Maranhão, on the fringes of the Amazon.

It’s the fourth murder in the Guajajara tribe in recent weeks, it came along with a wave of racist abuse against indigenous people swept by social media in the state.

The non-profit groupe CIMI (Indigenous Missionary Council) reported that Erisvan Soares’s body of the Guajajara tribe was found with knife wounds on Friday in Amarante do Maranhão.

The group said he had travelled to the town, on the edge of the Araribóia indigenous reserve, with his father. The G1 news site reported that a non-indigenous man by the name of Roberto Silva, 31, had also been killed with Erisvan and that both had died in the early hours of Friday during a party in an area called Vila Industrial.

Indigenous killings climbed 23% in 2018, according to CIMI figures, and land invasions have increased since far-right president Jair Bolsonaro took office in January. He compared the indigenous peoples living on reserves to "prehistoric men" and said that their lands should be developed.

Un jeune indigène assassiné dans le Maranhão


Un jeune garçon indigène de 15 ans a été tué aux aux abords d'une réserve indigène fortement déboisée dans l'État de Maranhão, en marge de l'Amazonie.

C’est le quatrième meurtre d’un membre de la tribu Guajajara au cours de ces dernières semaines. Il est survenu en même temps qu’une vague de discours racistes contre les peuples autochtones qui ont balayé les médias.

Le groupe à but non lucratif CIMI (Conseil missionnaire indigène) a rapporté que le corps d'Erisvan Soares de la tribu des Guajajara avait été retrouvé vendredi avec sur lui des traces de blessures au couteau à Amarante do Maranhão. Le groupe a déclaré qu'il s'était rendu dans la ville, au bord de la réserve indigène d'Araribóia, avec son père. Le site d'information G1 a rapporté qu'un homme non-indigène du nom de Roberto Silva de 31 ans, avait également été tué avec Erisvan. Les deux sont morts dans les premières heures de vendredi lors d'une fête dans une zone appelée Vila Industrial.

Les assassinats indigènes ont augmenté de 23% en 2018, selon les chiffres du CIMI, et les invasions de terres ont augmenté depuis que le président d'extrême droite Jair Bolsonaro a pris ses fonctions en janvier. Il a comparé les peuples autochtones vivant dans les réserves aux "hommes préhistoriques" et a déclaré que leurs terres devraient être développées.

Timothé, 15/12/19

Source:https://www.theguardian.com/environment/2019/dec/14/indigenous-boy-15-murdered-on-brazils-amazon-border

lundi 2 décembre 2019

Bolsonaro blames DiCaprio

Bolsonaro blames DiCaprio

Brazil’s president has incorrectly suspected the actor and conservationist Leonardo DiCaprio of bankrolling the deliberate burning of the Amazon timberland.

Jair Bolsonaro , a democrat nationalist who has vowed to kick environmental NGOs out of Brazil, made the claim on Friday, reportedly telling supporters: “This Leonardo DiCaprio’s a cool guy, isn’t he? Giving money for the Amazon to be torched.”

The spurious accusation, for which Brazil’s president offered no proof, came twenty-four hours after Bolsonaro made an equally unsupported claim in a Facebook live broadcast.

“Leonardo DiCaprio, dammit, you’re collaborating with the burning of the Amazon,” Bolsonaro declared, accusing the actor of being part of an international “campaign against Brazil”.

On Thursday Bolsonaro’s politician son Eduardo claimed on Twitter that DiCaprio had given $300,000 to “the NGO that set fire to the Amazon” and suspected the conservation group WWF of paying the NGO £13,000 for pictures of the burning forest.
In a statement WWF’s Brazil office rejected those claims. “WWF Brazil rejects the attacks on its partners and the lies involving its name, including a series of lie-based social media attacks such as the purchase of photographs linked to a donation from the actor Leonardo DiCaprio.”



Bolsonaro s’en prend à DiCaprio

Le vendredi 29 novembre le président brésilien Jair Bolsonaro a accusé à tort l’acteur américain Leonardo DiCaprio, défenseur de l’environnement, de financer les incendies qui ravagent la forêt amazonienne.
Jair Bolsonaro, qui tente de chasser toutes les ONG du Brésil, a déclaré ce vendredi : « Ce Leonardo Dicaprio est un type cool, il donne de l’argent pour que la forêt amazonienne brûle ».

Le jeudi précédent, le fils de Bolsonaro avait affirmé que DiCaprio avait donné 300.000 $ à « l’ONG qui a mis le feu à l’Amazonie » et que le WWF aurait versé 13 000$ pour prendre des photos de l’Amazonie en feu.

Dans un communiqué, la WWF Brésil a rejeté ces accusations ; « Le WWF Brésil rejette les attaques contre ses partenaires et les mensonges impliquant son nom, y compris une série d’attaques basées sur le mensonge dans les réseaux sociaux comme l’achat de photos liées à un don de l’acteur Leonardo DiCaprio »        

Mounir

mardi 26 novembre 2019

Five-year-old loses life in shootout

Five-year-old loses life in shootout


On Wednesday 13 November, a 5-year-old girl died in Rio de Janeiro. It’s the sixth child slain in the city after being hit by a stray bullet this year.
Ketellen Umbelino de Oliveira Gomes was going to school with her mother when she was shot in the leg. It happened in the Realengo district of western Rio de Janeiro.
Investigators think she was caught in a crossfire of a gun battle. It’s one of the many gun battles waged routinely in the city by drug trafficking gangs for the control of neighborhoods.

Since the beginning of the year, 21 children have been struck by stray bullets in Rio, according to Fogo Cruzado or Crossfire, an organization that monitors violence in the city. Eleven of them were struck during police operations.

Une fillette de cinq ans abattue


Le mercredi 13 novembre, une petite fille de 5 ans est décédée à Rio de Janeiro. C’est le sixième enfant tué dans la ville après avoir été touché par une balle perdue cette année.

Ketellen Umbelino de Oliveira Gomes allait à l'école avec sa mère quand elle a reçu une balle dans la jambe. Cela s’est passé dans le district de Realengo, à l'ouest de Rio de Janeiro.

Les enquêteurs pensent qu'elle a été prise dans le feu croisé d'une des nombreuses fusillades que les gangs de trafic de drogue mènent régulièrement en ville pour contrôler les quartiers.

Depuis le début de l'année, 21 enfants ont été touchés par des balles perdues à Rio, selon Fogo Cruzado ou Crossfire, une organisation qui recense les actes de violence dans la ville.
Onze d'entre eux ont été touchés lors d'opérations de police.
Timothé, 26/ 11/19

vendredi 22 novembre 2019

Brazil’s Paris target far from achieved



It's been 10 years since the level of deforestation in Amazonia was so high. Notably because of President Jair Bolsonaro's refusal to impose more eco-friendly systems.

Because of the fire, just last year, until August almost 10,000km2 of vegetation went up in smoke, which according to the Brazilian Space Agency translates into 29.5% more than the previous year.

Despite the fact that the rate of depollution has been faster since 2008 (equivalent to 2 football soccer fields per minute), the current deforestation has been ranked the 3rd highest in history. The climate observatory adds that this seems to be part of a steady trend, which means Brazil will be far from achieving its goals to reduce carbon emissions under the Paris Agreement.



Les objectifs de l’Accord de Paris loin d’être atteints

Cela fait 10 ans que le niveau de déforestation de l’Amazonie n’avait pas été aussi élevé, notamment en raison du refus du président Jair Bolsonaro de mettre en place des systèmes plus écologiques.

Sur les huit premiers mois de l’année, près de 10 000 km2 de végétation sont partis en fumée, ce qui d’après l’agence spatiale brésilienne équivaudrait environ à 29.5% de plus que l’année précédente.

C’est le rythme de déboisement le plus rapide depuis 2008 (équivalent à 2 terrains de football par minute). C’est la 3e plus importante déforestation de l’histoire pou l’Observatoire du Climat qui estime que cela semble parti pour continuer.

Le Brésil semble bien loin d’atteindre ses objectifs prévus à l’accord de Paris de réduction des émissions de carbone.

Andréa

Source : https://www.theguardian.com/environment/2019/nov/18/amazon-deforestation-at-highest-level-in-a-decade

lundi 11 novembre 2019

Lula stages a come back


Lula stages a come back

On Friday 8 November Luiz Inácio Lula da Silva, the Brazilian ex-president, was freed from jail after a Supreme Court ruling that boosted his followers and infuriated supporters of far- right president Jair Bolsonaro.
Lula was serving a 12-year sentence for corruption in the federal police headquarters in the city of Curitiba,where he had been imprisoned for 580 days.
When he walked out Lula was greeted by a crowd of fans dressed in red jacket and mask at his effigy.
He gave a speech to thanks the activist party that camped out during his imprisonment and attacked the rotten side of the police, prosecutors, tax office justice system for imprisonment him.

“They did not imprison a man. They tried to kill an idea” he said “Brazil did not progress, Brazil got worse . The people are starving. The people are without a job. They do not have formal employment, people are working for Uber, they ‘re riding bikes to provide pizza”.

On Friday November 8 his official Twitter account posted a video of him working out to the soundtrack from Rocky. That video proved that Lula is back with a vengeance and out to get Bolsonaro.


                            Lula libéré
Le vendredi 8 novembre, l’ex-président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a été libéré après 18 mois de détention. A sa sortie il a été accueilli par une centaine de ses partisans qui avaient revêtu un gilet rouge et un masque à son effigie.  

Il avait été incarcéré au quartier général de la police de Curitiba pour corruption et encourait une peine de 12 ans, il y est resté 580 jours.
A sa sortie, il a tenu un discours pour remercier ses partisans de l’avoir soutenu durant son emprisonnement. Lula a expliqué que malgré son emprisonnement, il continuera de poursuivre ses idées. 

Il a posté une vidéo sur son compte twitter où on le voit faire du sport sur un fond de musique du film Rocky. Avec cette vidéo Lula prouve sa détermination à lutter contre la politique de Bolsonaro. 

Mounir


mercredi 30 octobre 2019

WhatsApp influenced presidential elections



WhatsApp influenced presidential elections


Most false information shared on WhatsApp in Brazil during the presidential election favoured the far-right winner, Jair Bolsonaro, a Guardian analysis of data suggests.
In a sample of 11,957 viral messages shared across 296 group chats on WhatsApp during the campaign period, approximately 42% of rightwing items contained false information found by factcheckers. Less than 3% of the leftwing messages analysed were false.

All the fake news stories fell into four categories, the analysis reveals :
-Up to 48% of the fake news mentioned a fictional plot to fraudulently manipulate the electronic ballot system, echoing conspiracy theories promoted by Bolsonaro’s team and casting suspicion on the democratic process.

-Another 19% of the messages promoted misleading information about a stabbing attack against Bolsonaro in early September 2018. The stabbing, which forced the far-right leader to spend most of the last weeks of the campaign in a hospital was a turning point in the election.

-16 % of right-leaning false content tried to reject the political system and main media as corrupt, reflecting key elements of Bolsonaro’s anti-establishment rhetoric.

-Finally, 14% of the viral falsehoods targeted leftwing politicians and activists, often using homophobic tropes and anti-feminist slurs.



WhatsApp aurait faussé les élections présidentielles



La plupart des fausses informations partagées sur WhatsApp au Brésil lors de l'élection présidentielle ont été favorables au candidat de l'extrême droite, Jair Bolsonaro, suggère une analyse des données de Guardian.
Sur un échantillon de 11.957 messages viraux partagés lors de 296 discussions de groupe sur WhatsApp au cours de la campagne, environ 42% contenaient de fausses informations d’après des vérificateurs de faits. Moins de 3% des messages de gauche analysés étaient faux.
L'analyse révèle que toutes les fausses informations ont été classées en quatre catégories :
- Près de 48% des fausses informations ont mentionné un complot fictif de manipulation frauduleuse du système de vote électronique, faisant écho aux théories du complot promues par l’équipe de Bolsonaro et jetant un soupçon sur le processus démocratique.

-19% des messages ont véhiculé des informations trompeuses sur une attaque à l'arme blanche perpétrée contre Bolsonaro début septembre 2018. Cette attaque, qui a contraint le chef de l'extrême droite à passer les dernières semaines de sa campagne dans un hôpital ont marqué un tournant dans l'élection.
- 16% des faux contenus de droite jetait le discrédit sur le système politique et les principaux médias reflétant des éléments clés de la rhétorique anti-établissement de Bolsonaro.

-Enfin, 14% des mensonges viraux visaient des politiciens et des militants de gauche, utilisant souvent des tropes homophobes et des insultes anti-féministes.
Timothé

mercredi 16 octobre 2019

Oil spills on Brazilian beaches

Hundred miles of beaches have been stained with sticky oil severely damaging to ecology and to the beauty of those places, formerly covered by a pristine sand.

In fact, more than 100 tons of oil have been picked up on the coast since the beginning of September. More than 130 beaches in nine different states have been affected by this event. In social media, many videos have been shared of dolphins or turtles hit by the incident.

The cause of this pollution would be due to the spill of a foreign ship, the possibility of a shipwreck and therefore of an accidental loss of oil was rejected: “If it were a shipwreck, oil would continue to arrive” the president of the republic said, while on October 9 Petrobras CEO, Roberto Castello said that the quantity dumped was too much to be the result of an accident of routine cleaning.

The Brazilian government accuses Venezuela to be at the origin of the oil spill, the two countries are already in bad terms and this accusation is likely to harm their relationships further.



Marée noire sur les plages brésiliennes
Des centaines de kilomètres de plages du Brésil ont été polluées de pétrole épais, nuisant fortement à l’écologie ainsi qu’à la beauté de ces endroits autrefois recouverts d’un sable immaculé.

Plus de 100 tonnes de pétrole ont été récoltées sur la côte depuis le début du mois de septembre et plus de 130 plages de neuf états différents ont été touchées. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos de dauphins ou tortues affectés par cet évènement ont été partagées.

Cette pollution serait due au déversement d’un navire étranger, l’hypothèse d’un naufrage et donc d’une perte accidentelle de pétrole a très vite été écartée : « S'il s'agissait d'un naufrage, le pétrole continuerait à arriver » a déclaré le président Bolsonaro tandis que le directeur général de Petrobras, Roberto Castello a déclaré mardi 9 octobre que la quantité déversée est beaucoup trop conséquente pour être le résultat d’un accident d’un dégazage.

Le gouvernement brésilien accuse le Venezuela d’être à l’origine de cette marée noire, les deux pays étant déjà en assez mauvais termes, cette accusation est susceptible de détériorer davantage leurs relations.

Andréa



Source : https://www.theguardian.com/world/2019/oct/09/brazil-beach-oil-slick-venezuela-government

lundi 7 octobre 2019

President in trouble

                                    President in trouble

Yet another problem is embarrassing Brazilian president Bolsorano.
Brazilian opposition figures and human rights observers are bubbling after a
photo emerged of Jair Bolsonaro, the, smiling and giving the thumbs up with a
man arrested in relation with the murder of the Rio de Janeiro city councilor,
Marielle Franco.
It’s the second time where president has been seen near a suspect  in Brazil’s
most high-profile political murder in a decade.
In March, a picture of Bolsonaro with Élcio Vieira de Queiroz, a previous
policeman blamed of driving the car used in Franco’s murder, circulated on
social network.
Queiroz’s arrest appeared to support suspicion that Franco had been targeted by
the paramilitary gangs known as “militias” that control large swaths of Rio and
are usually made up of commanded by active or retired police officers.
Franco, a famous socialist councillor and rising star in Rio politics who fought
against police brutality in the city’s favelas, was killed last year with her driver
Anderson Gomes when a gunman exploded the car they were driving in.

                             Bolsonaro dans la tourmente


Le président brésilien doit faire face à de nouveaux problèmes. En effet, les
membres de l’opposition brésilienne ainsi que les défenseurs des droits de
l’homme étaient en ébullition car une photo de Jair Bolsonaro est apparue sur les
réseaux sociaux.
Cette photo montre le président brésilien le pouce levé souriant avec un homme
arrêté depuis pour le meurtre de Marielle Franco, une conseillère municipale de
Rio de Janeiro.
C’est la seconde fois que l’on voit Bolsonaro avec un suspect du meurtre de
Marielle Franco. Ce meurtre politique est l’un des plus médiatisé de la décennie
au Brésil.
Bolsonaro avait déjà été vu en mars dernier sur une photo avec Elcio Vieira de
Querioz, un ancien policer accusé d’avoir conduit le véhicule utilisé lors du
meurtre de Franco.

L’arrestation de Queiroz confirme le soupçon que le meurtre de Franco avait été
commandité par des gangs paramilitaires qui règnent sur de grandes zones de
Rio et sont dirigés par des policiers en service ou à la retraite.
Franco était une conseillère célèbre qui luttait contre les violences policières
dans les favelas. Elle a été tuée l’année dernière avec son chauffeur par un
homme qui a criblé sa voiture de balles.

Mounir

mardi 1 octobre 2019

Criminals control Amazon



Criminals control Amazon

Brazilian Amazon’s deforestation is a lucrative business mostly directed by criminal networks that threaten the government, forest defenders and people who try to stop them. In its latest report Rainforest Mafias, Human Rights Watch says that the Brazil’s incapacity to arrest and control these gangs make impossible its abilities to meet its commitments under the Paris climate deal, that says the illegal deforestation need to be eliminated by 2030.

Ricardo Salles, Brazil’s Environment Minister of, said that degradation is driven by poverty, and that the development of Amazon will stop deforestation.
But Cesar Muñoz Acebes, one author of the report, said “As long as you have this level of violence, lawlessness and impunity for the crimes committed by these criminal groups it will be impossible for Brazil to rein in deforestation. These criminal networks will attack anyone who stands in their way.”

The report says that there are 28 killings in which he found proof that “those responsible were engaged in illegal deforestation and saw their victims as obstacles”.
More than 300 killings were counted by the Pastoral Land Commission, a group connected to the Catholic church, during the last decade in the Amazon, of which just 14 have been judge.



Des criminels contrôlent l’Amazonie

La déforestation de l’Amazonie brésilienne est une activité lucrative principalement dirigée par des réseaux criminels qui menacent le gouvernement, les défenseurs des forêts et les personnes qui tentent de les en empêcher.
Le rapport Rainforest Mafias publié par l’ONG Human Rights Watch affirme que l’incapacité du Brésil d’arrêter et de contrôler ces gangs rend impossible sa capacité à respecter les engagements pris dans le cadre de l’accord sur le climat à Paris, qui estime que ce système illégal doit être éliminé d’ici 2030.

Ricardo Salles, ministre de l’environnement brésilien, a déclaré que la dégradation était provoquée par la pauvreté et que le développement de l’Amazonie mettrait fin à la déforestation.
Mais César Muñoz Acebes, l’auteur du rapport, a déclaré : "Tant que vous aurez ce niveau de violence, d'anarchie et d'impunité pour les crimes commis par ces groupes criminels, il sera impossible pour le Brésil de freiner la déforestation", a-t-il dit. "Ces réseaux criminels vont attaquer tous ceux qui s'opposent à eux."

Selon le rapport, il y a 28 meurtres au cours desquels il a trouvé des preuves que « des responsables étaient engagés dans une déforestation illégale et voyaient leurs victimes comme des obstacles ». Plus de 300 meurtres ont été dénombrés par la Pastorale Land Commission, un groupe lié à l’église catholique, au cours de la dernière décennie en Amazonie, dont 14 seulement ont été jugés.

Timothé

Source:https://www.theguardian.com/environment/2019/sep/16/amazon-deforestation-brazil-crime-report-human-rights-watch

vendredi 24 mai 2019

Budget cuts in education provoke demonstrations in Brazil

Budget cuts in education provoke demonstrations in Brazil.

Jair Bolsonaro faces the first mass demonstrations since taking office in January. Nearly 100,000 students and teachers marched in major Brazilian cities to protest a budget cut. The rally in Rio escalated from the moment students burned a bus and the police used their tear gas.
The President of Brazil says that budgets are not reduced and that students are manipulated by a minority of opponents. He even called them fools. It also angered students by threatening to lower the budgets of universities that "created chaos."
The Minister of Education seems to assume these cuts made necessary following the slippage of the previous government budget.
Many students think that the president wants to lower his budgets in order to better control the universities by reserving them to an elite who is more favorable to his policy.


Les coupes budgétaires dans l’éducation provoquent des manifestations au Brésil.

Jair Bolsonaro fait face aux premières manifestations de masse depuis son entrée en fonction en janvier dernier. Près de 100 000 étudiants et enseignants ont défilé dans les principales villes brésiliennes pour protester contre des baisses budgétaires dans l’Eduction Nationale.
La manifestation qui a eu lieu à Rio a dégénéré à partir de moment où les étudiants ont brûlé un bus et que les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes. 

Le président du Brésil affirme quant à lui que les budgets ne sont pas réduits et que les élèves sont manipulés par une minorité d’opposants. Il les a même traités d’imbéciles.
Il a prétendu que les budgets étaient plutôt ré-alloués à l’Ecole Primaire.

Le Ministre de l’éducation semble assumer ces diminutions rendues nécessaires selon lui suite aux dérapages budgétaire du précédent gouvernement qu il faut désormais compenser.
Il a aussi provoqué la colère des étudiants en menaçant de baisser les budgets des universités si elles « créaient du chaos ».

De nombreux étudiants pensent que le président veut baisser ses budgets afin de mieux contrôler les universités en les réservant à une élite qui est plus favorable à sa politique. 

    •    https://www.theguardian.com/world/2019/may/16/brazils-bolsonaro-dismisses-imbecile-students-as-he-faces-biggest-rallies-yet

Major floods in Rio de Janeiro.

Major floods in Rio de Janeiro.
On April 9, at least nine people were killed by sudden floods in Rio de Janeiro.
The city was hit by more than 35 cm of rain in less than 24 hours according to the mayor's office. Roads were closed by floods and felled trees.
The most affected areas are in the south and west of the city. Research for victims is still underway and the ban on walking on the flooded streets because of potentially contaminated water has been given.
Following heavy rains, one of the risks incurred by residents following heavy rains is landslides. In a landslide suffered by the state of Rio de Janeiro in November, 10 people including at least one child were killed.

Inondations importantes à Rio de Janeiro
Le 9 avril, au moins neuf personnes ont été tuées par des inondations soudaines à Rio de Janeiro.
La ville a reçu plus de 35 cm de précipitations en moins de 24h selon le bureau du maire. Les routes ont été fermées à cause des inondations et des arbres abattus.
Les zones les plus touchées se situent dans sud et l'ouest de la ville.
Des recherches sont encore en cours pour secourir des sinistrés et l'interdiction de marcher dans les rues inondées à cause de l'eau qui pourrait être contaminée a été décrétée.
Suite aux fortes pluies, les glissements de terrain sont un risque majeurDans l'état de Rio de Janeiro en novembre dernier, un glissement de terrain a causé la mort de 10 personnes dont au moins un enfant.


mardi 21 mai 2019

Pro-gun policy introduced

Pro-gun policy introduced 

Brazil has one of the highest murder rates in the world with 63,880 intentional violent deaths per year. However, President Jair Bolsonaro has signed a decree making it easier to keep a firearm at home "so that good citizens can at that time find peace in their homes," Bolsonaro said during a ceremony in Brasilia.
He also announced that other measures could follow. The movement has been criticized by public security experts and praised by the president’s supporters.

Renato Lima, President of the Brazilian Forum on Public Security, a non-governmental organization that co-produces the annual Atlas of Violence on Murder Rates, said, "It's an open door to violence and a terrible news for public security". While the businessman Luciano Hang, prominent supporter of Bolsonaro, to his 166,000 faithful tweeted "Mission accomplished, it is no longer just bandits who can have weapons in Brazil."

Bolsonaro partly based his campaign on the victory against crime and his supporters imitate his campaign gesture. Extending the possession of a firearm was therefore a key campaign promise. The government has found ways to deprive the population of the right to arm themselves, announced Jair Bolsonaro, mentioning former President Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010).

The new decree makes it easier for Brazilians to keep their weapons at home by removing the requirement to show a federal police officer the need for a firearm at home. Bolsonaro has also increased the validity of firearms licenses from five to ten years. The head of a national association of non-commissioned police officers, said the decree would increase the number of deaths in internal conflicts, burglaries and after bar brawls.

Yet, it will take a few months or even years to be able to observe the consequences of this decision.


Bolsonaro a la gachette facile

Le Brésil est le pays qui a l’un des taux de meurtres les plus élevés au monde avec 63.880 morts violentes intentionnelles par an. Malgré ces chiffres, Jair Bolsonaro, président du Brésil, a signé un décret rendant plus facile la détention d’une arme à feu chez soi. Le décret avait été rédigé "de manière à ce que les bons citoyens puissent retrouver la paix chez eux" a déclaré Bolsonaro, lors d'une cérémonie à Brasilia. Il a également annoncé que d'autres mesures pourraient suivre. La décision a été critiquée par des experts en sécurité publique et loué par ses partisans.

Renato Lima, président du Forum brésilien sur la sécurité publique, organisme non gouvernemental qui coproduit l’atlas annuel de la violence sur les taux de meurtres a déclaré « C’est une porte ouverte sur la violence et une nouvelle terrible pour la sécurité publique. »
Tandis que l’homme d’affaires Luciano Hang, éminent partisan de Bolsonaro, a tweeté à ses 166.000 abonnés « Mission accomplie, ce ne sont plus seulement des bandits qui peuvent avoir des armes au Brésil. »

Bolsonaro a fait de la lutte contre la délinquance un des axes majeurs de sa campagne et ses partisans imitent en mimant un pistolet son geste de campagne. Libéraliser la possession d'une arme à feu était donc une promesse-clé de campagne.  Le gouvernement a trouvé des moyens de priver la population du droit de s'armer, a déclaré Jair Bolsonaro, évoquant l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010).

Le nouveau décret permet donc aux Brésiliens de posséder plus facilement leurs armes chez eux, en supprimant l’obligation d’en démontrer à un agent de la police fédérale la nécessité. Bolsonaro a étendu également la durée de validité des licences d’armes à feu de cinq à dix ans.
Le responsable d'une association nationale de policiers, a déclaré que le décret augmenterait le nombre de morts au cours des cambriolages et suite aux différends dans les bars.

Il faudra quelques mois, voire quelques années, pour pouvoir observer les conséquences de cette décision.

Elisa

mardi 7 mai 2019

Is Brazilian president homophobic and misogynistic?



Last Friday, Brazilian President Jair Bolsonaro said "If you want to come back with a woman, go for your life," but "Brazil can't be a country of the gay world, of the gay tourism. We have families," he added.

Mr. Bolsonaro has the image of being "homophobic".

An immediate reaction has been prompted from Brazil's LGBT community.

"This is not a head of state - this is a national disgrace," He is staining the image of our country in every imaginable way".

The Brazilian president, a former army captain, is a deeply divisive figure whose racist, homophobic and misogynistic remarks have angered many.

In previous interviews he has said he would rather have a dead son than a homosexual son.

In 2014, following the accusation of Maria Do Rosario on the rapes committed by the military during the Brazilian dictatorship, Jair Bolsonaro responds with a remark on his physique dubious. "She does not deserve to be raped because she is very ugly, it's not my style. I'm not a rapist, but if I was, I would not rape her because she does not deserve it,



Résultat de recherche d'images pour "bolsonaro is homophobic"


Le président brésilien est-il homophobe et misogyne ?

Vendredi dernier, le président brésilien Jair Bolsonaro a déclaré: « Si vous voulez revenir avec une femme, courez » mais « Le Brésil n’est pas le pays des gays ni du tourisme gay. Il y a des familles ici », a-t-il ajouté.
M. Bolsonaro s'est déjà attiré les foudres des critiques pour son "homophobie" supposée.
La réaction de la communauté LGBT du Brésil a été immédiate. « C'est une honte nationale », il salit l'image de notre pays de toutes les manières imaginables ".
Le président brésilien, ancien capitaine de l’armée, est un personnage profondément controversé dont les propos racistes, homophobes et misogynes ont suscité la colère de nombreuses personnes. Dans des entretiens précédents, il avait déclaré préférer un fils mort à un fils homosexuel.


En 2014, suite aux accusations de Maria Do Rosario sur les viols commis par l'armée pendant la dictature brésilienne, Jair Bolsonaro a répondu par une remarque douteuse sur son physique. «Elle ne mérite pas d'être violée parce qu'elle est très laide, ce n'est pas mon genre. Je ne suis pas un violeur, mais si je l'étais, je ne la violerais pas parce qu'elle ne le mérite pas»



Alice




https://www.theguardian.com/world/2019/apr/26/bolsonaro-accused-of-inciting-hatred-with-gay-paradise-comment



https://www.reuters.com/article/us-brazil-lgbt-politics/homophobic-remarks-by-brazils-president-may-harm-tourism-industry-idUSKCN1S300L

mardi 9 avril 2019

Ex-president arrested

The former Brazilian president Michel Temer was arrested last Thursday in Saõ Paulo. At 78, Michel Temer is currently under investigation.
Many politicians and businessmen have been convicted or charged under the so-called Operation Car Wash also called "The biggest transnational bribery case in history." It started in March 2014 as a money laundering investigation in a car-wash in Brasilia. The investigation has expanded to include allegations that executives of the state oil company Petrobras have accepted bribes from construction companies in exchange for inflated contracts.

Local media say the police have been trying to find Temer since Wednesday. His former Minister of Mines and Energy, Moreira Franco, was also arrested. The corruption scandal involves millions of dollars of bribes and more than 80 politicians and members of the business elite.


Résultat de recherche d'images pour "michel temer arrest"

L’ex-président brésilien arrêté



Michel Temer, l'ex-président du Brésil, a été arrêté jeudi dernier à Saõ Paulo. Âgé de 78 ans, il fait actuellement l'objet d'une enquête.

De nombreux hommes politiques et hommes d'affaires ont été reconnus coupables ou ont été inculpés dans le cadre de l’OpérationCar Wash (lavage de voiture) également qualifiée de "plus grande affaire de corruption transnationale de l'histoire." Elle a débuté en mars 2014 avec une enquête sur le blanchiment d’argent dans une entreprise de change dans les stations-services à Brasilia. L'enquête s'est élargie et a porté sur des allégations selon lesquelles des dirigeants de la société pétrolière nationale Petrobras auraitaccepté des pots-de-vin d'entreprises de construction en échange de contrats à prix gonflés.

Les médias locaux affirment que la police tente de retrouver M. Temer depuis mercredi. Son ancien ministre des Mines et de l'Énergie, Moreira Franco, a également été arrêté. Le scandale représente des millions de dollars de pots de vin et impliquerait plus de 80 politiciens et membres de l'élite des affaires.



Alice



dimanche 24 mars 2019



Un drame évité à Angra dos Reis


Le mercredi 20 mars, à Angra dos Reis, des hommes armés ont attaqué un convoi de camions transportant du combustible d'uranium vers une centrale nucléaire. Le combustible d'uranium a été fabriqué à Resende, dans l'État de Rio de Janeiro, pour approvisionner Angra 2, l'une des deux centrales nucléaires d'Angra dos Reis. Cette centrale a débuté ses opérations en 2001. Le convoi passait devant une communauté de Angra dos Reis, contrôlée par des trafiquants de drogue lorsqu’il  a été attaqué. La police escortant le convoi est intervenue, une fusillade a suivi. Le bilan est rassurant, personne n'a été détenue ou blessé. L'agence nucléaire brésilienne ,Eletronuclear, a déclaré que le convoi "n’avait pas été attaqué directement par des bandits" mais qu’il passait dans la région au moment où une fusillade se déroulait. Les rapports indiquent que la fusillade à Frade était le résultat de combats entre gangs rivaux.

Elisa



A tragedy avoided in Angra dos Reis

On Wednesday, March 20, in Angra dos Reis, gunmen attacked a convoy of trucks carrying uranium fuel to a nuclear power station. The uranium fuel was manufactured in Resende, Rio de Janeiro State, to supply Angra 2, one of the two nuclear power plants in Angra dos Reis. This power plant began operations in 2001
The convoy passed the community of Angra dos Reis, controlled by drug traffickers when it was attacked. The police escorting the convoy intervened, a gunfire followed. The checkup is comforting, no one was detained or injured. The Brazilian nuclear agency, Eletronuclear, said the convoy was "not attacked directly by the bandit" but had moved into the area as a merger unfolded. The reportings that the gunfire at Frade was the result of fighting between rival gangs.


Elisa

jeudi 21 mars 2019

Shooting in a school in Suzado: Thousands attend a wake for victims

Last Tuesday, a shooting took place in the public school of Suzano, near São Paulo, while the students were on break. 
The two gunmen were former students. They killed themselves after the shooting. 
The police said they found explosive devices hidden in several places as well as bows and knives. 
For the moment the casualties amount to 7 dead and 8 wounded.
Far-right President Jair Bolsonaro has signed a decree making it easier for law-abiding citizens to own a gun, a key campaign promise, even though many restrictions remain in place.
Last Friday, a vigil was held to pay homage to the dead. Nearly 1000 people were present including the families and friends of the victims.


School where the shooting took place


Un millier de personnes rendent hommage aux victimes de Suzado


Mardi dernier, une fusillade a eu lieu à l'école publique de Suzano, près de São Paulo, alors que les élèves étaient en récréation. 
Les deux agresseurs étaient d'anciens élèves qui se sont donné la mort après la fusillade. 
La police a déclaré avoir découvert des engins explosifs cachés dans plusieurs pièces, ainsi que des arcs et des couteaux. 
Pour le moment le bilan est de 7 morts et 8 blessés. 
Le président d'extrême droite, Jair Bolsonaro, a signé un décret rendant plus facile la possession d'une arme à feu par des citoyens respectueux de la loi, une promesse de campagne clé, même si de nombreuses restrictions demeurent. Vendredi dernier, une veillée a été organisée pour rendre hommage aux victimes. Près de 1000 personnes étaient présentes y compris des familles et des amis des victimes

Alice



Source :

https://www.bbc.com/news/world-latin-america-47558141



https://www.bbc.com/news/world-latin-america-47568693

Brumadinho investigation making progress

166 miners died and 147 are still missing following the dismantling of the Feijao Dam at Brumadinho.

Vale SA, the world's largest producer of iron ore, has announced the closure of its 10 dams with a design similar to that of the city of Brumadinho. According to the company "the dam had a safety factor in line with the best practices in the world" and the structure was inspected regularly.

Tüv Süd, the German consulting company issued search warrants for four persons and arrests took place in São Paulo, Rio de Janeiro and Belo Horizonte.

According to many experts, the origin of the collapse of Brumadinho is liquefaction.

Since the disaster of January 25, the company has lost a quarter of its market value, that is to say nearly $19 billion.



Après le drame de Brumadinho, l’enquête progresse

166 mineurs sont décédés et 147 sont toujours portés disparus suite à l’effondrement du barrage de Feijao dans la ville de Brumadinho.

Vale SA, qui est le plus grand producteur mondial de minerai de fer, a annoncé la fermeture de ses 10 barrages ayant une conception similaire à celui de Brumadinho. Selon la société « le barrage avait des normes de sécurité conformes aux meilleures pratiques » et la structure avait été inspectée régulièrement.

Le cabinet de conseil allemand Tüv Süd a délivré des mandats de perquisition à l’encontre de quatre personnes et des arrestations ont eu lieu à São Paulo, Rio de Janeiro et Belo Horizonte.

Selon les experts, la cause de l’effondrement de Brumadinho est la liquéfaction.

Depuis la catastrophe du 25 janvier, la société a perdu un quart de sa valeur en bourse, c’est-à-dire près de 19 milliards de dollars.

Camille

https://www.google.fr/amp/s/www.bbc.com/news/amp/business-47252043

https://www.nytimes.com/interactive/2019/02/09/world/americas/brazil-dam-collapse.html

mercredi 13 février 2019

A very Brazilian disaster

The dam of the mining giant Vale collapsed on Friday, January 25 in the early afternoon in Brumadinho, a town of 39,000 inhabitants located 60 km southwest of Belo Horizonte.


The disaster is due to a dike that broke out at the iron ore mining site and which, releasing a torrent of toxic mud and took away buildings and installation of the mining company as well as large parts of the village of Brumadinho.


This toxic liquid spilled into a river, which deprived an indigenous village of water.


The latest deathtoll mentions 115 dead and around 250 missing. Moreover, 250 hectars of Amazonian forests were devastated.


“It’s a tragedy foretold, the fourth or fifth disaster of this type since 1986 in the state of Minas Gerais” an academic said. Many Brazilians denounce that after the rupture of Banarco Dana of November 2015, no dam has been reinforced, so that this collapse was predictable.


However, this disaster has human, environmental, and economic impact. In fact the minority of young city-dweller work in the mining sactor.


Elisa


Un nouveau désastre typiquement brésilien

Le barrage du géant minier Vale s’est effondré le vendredi 25 janvier en début d'après-midi à Brumadinho (commune de 39.000 habitants située à 60 km au sud-ouest de Belo Horizonte).


La catastrophe est due à la rupture d’une digue sur un site d'extraction de minerai de fer et qui, libérant un torrent de boue toxique, a emporté des bâtiments et des installations de la société minière ainsi que des habitations de Brumadinho. Ce liquide toxique s'est par la suite déversé dans une rivière, ce qui a privé d’eau un village indigène.


Selon le dernier bilan, on compte au moins 115 morts et environ 250 disparus. De plus, 250 hectares de forêtamazonienne ont été dévastés.


“C’est une tragédie annoncée, la quatrième ou cinquième catastrophe de ce type depuis 1986 dans cet état du Minas Gerais” a déclaré un universitaire. Les Brésiliens dénoncent le fait qu’après la rupture du barrage de Mariana de novembre 2015 aucun barrage n’a été renforcé, donc que ce nouvel effondrement était prévisible.


Dans la région, cette catastrophe a eu un impact humain et environnemental mais aussi économique car le secteur minier y fait vivre toute la population .

Elisa






dimanche 10 février 2019

President Bolsorano’s Election could endanger the rainforest

Just after his election, Brazil’s new president decided to merge the ministries of Agriculture and Environment.


Some people think that this decision is a way to weaken the Environmental agency. In fact, if there is no more Minister to protest against some laws that ease intensive agriculture for example, it will encourage rainforest destruction.


A former environment minister wrote on Twitter that this decision was “tragic”.


In fact, to obtain the support of the agribusiness lobby during the 2018 election campaign, President Bolsorano pledged to limit fines for damaging forestry. It seems that Environment protection is not his main priority.


It’s a big issue, because, in the meantime, Amazon deforestation has just hit its highest rate in a decade. Nearly 8000 sq km of rainforest were destroyed between august 2017 and July 2018. This figure is huge and bodes ill of the future, however, it’s much worse than in 2004 when three times more forest had been destroyed. It’s that year that the government decided to launch measures to combat deforestation.


L’élection du président de Bolsorano pourrait mettre en danger la forêt vierge



Juste après son élection, le président du Brésil a décidé de fusionner les ministres de l'Agriculture et de l'Environnement. Certains pensent que cette décision est un moyen d'affaiblir l'agence environnementale. En effet, s'il n'y a plus de ministre pour protester contre certaines lois qui facilitent l'agriculture intensive, par exemple, cela encouragera la destruction de la forêt amazonienne.


Un ancien ministre de l'environnement a écrit sur Twitter que cette décision était «tragique».


Effectivement, pour obtenir le soutien du lobby de l'agrobusiness lors de la campagne électorale de 2018, le président Bolsorano s'est engagé à limiter les amendes pour les dommages causés à la forêt. Il semble que la protection de l'environnement ne soit pas sa principale priorité.


C’est un gros problème car, dans l’intervalle, le déboisement de l’Amazonie a atteint son plus haut niveau en 10 ans. Près de 8 000 km2 de forêt ont été détruits entre août 2017 et juillet 2018. Ce chiffre est très élevé et préoccupant, mais il est bien meilleur qu’en 2004, où trois fois plus de forêts avaient été détruites. C’est cette année que le gouvernement avait décidé de prendre des mesures pour lutter contre la déforestation.


Camille